mercredi 26 mars 2008

23-26 : sydney : scenaries & athmosphere...

















23 : Je pose le pied sur cette magnifique capitale qu'est Sydney. Les deux premiers jours seront plutot calmes, mon hostel étant relativement excentré. Le temps tout de même de traverser à pied la ville dans tous les sens, booker une semaine d'un autre hostel dans Kings cross, coeur de l'ambience travellers à Sydney, visiter une expo sur Freud, me reposer un peu (le un peu vient des ronflements de la mamie qui partagea ma chambre pendant ces deux jours), repaquer tout mon bazarre et sauter dans un metro direction le Chili blue backpackers.

25 Mars: Gros trou de mémoire pour ce jour là; mon mal de crane de ce matin semble bloquer certains de mes souvenirs. Je tacherais de corriger cette lacune dès que possible...
26 : levé aux aurores à cause des 3 c....sses qui, de 6h30 a 8h30 se feront belles pour aller bosser sans se soucier une seconde qu'une autre tentait en vain une grass'mat'.. Ne pas perdre cette journée éclairée par ce soleil qui me reste fidèle, métro, puis séléction d'une destination au pifomètre à atteindre en ferri. Mon doigt pointera alors Watson Bay..Bay ; ca sonne toujours un peu près bien. Quinze minutes de bateau avec une vue imprenable sur l'Harbour Bridge, l'opéra et les tours des quartiers des affaires. J'atterierais alors dans un petit coin de paradis, calme, jolies playas et petite marche au milieu de la nature avec vues sur les falaises abruptes plongeant dans une mer à perte de vue...Deux heures, retour à la terre grouillante, j'opterais alors pour un peu de culture au musée de Sydney. Rien d'extra à part une exposition de photo sur laquelle je scotcherais plus de deux heures. Retour au backpack et cette question qui revient inlassablement sur les coup de 18h.. party or not party? Party for sure..

Légende ; festival sur Darling harbour - Syndey vew du ferry - Sydney de Watson bay - L'opera... - soiree typique au backpack chili blue...

27 : Such an headache.. ca ne m'aura cependant pas empêcher de dépenser 100$ en une matinée (je précise : que des trucs utiles!). Je pense repartir pour le jeu de la roulette russe en ferrie ; le confort de ne pas demander trop de reflexion.
PS ; encore un message pour les ayeux ; pas de jugement svp, il est dur de ne pas faire la fete : pas de regle du samedi soir, ici "it's saturday every day". Pas d'inquietude, je serais bientot au calme dans mes montagnes sans aucunes influences pervertrices.

lundi 24 mars 2008

J3 : Kings Canyon






















Pour finir la trilogie, re-réveil à 4h45, adouci cependant par le petit dej' aux toasts grillés sur feu de bois, oeufs durs, céréals, tout l'attirail pour nous préparer convenablement à la grande marche à travers Kings Canyon. 7.8km et une entrée en matière inquiétante ; une colline à quatre vingt dix degrés à gravir (reconnaitre mes talents d'exagératrice) pendant un temps interminable (là j'exagère moyen). La sensation que mon coeur va lacher, mes poumons se decoller et la première fois que l'idée me vient à l'esprit : songer à arreter de fumer (j'entend d'ici les cris de victoire de mes ayeux). Comme toutes les beautés se meritent, le degrés de l'effort était là bien justifié. Des canyons ondulés, des falaises abruptes, au milieu de tout ca des gorges, rivières, et même le fameux jardin d'Eden. En tout, quatre heures de marche où ce qui m'entoure me fait largement oublier la fatigue accumulée depuis longtemps. Je repars donc avec des cailloux pleins les yeux et encore plus d'arguments a l'accomplissement de ce tour du monde. Retour à Alice Spring, à peine le temps de prendre une douche et c'est reparti pour la chouille d'adieu en ville. L'Australie et ses milles et un prétextes pour faire la fête...


Et maintenant quelques données culturelles :

Aborigènes, petits massacres et grande hypocrisie..

A venir.



J2 : Kata Tjuta





























Réveil à 4h45 pour le sunrise sur Uluru. Les nuages ne capitulent pas, et le levé de soleil passera complètement inaperçu. Ayant entendu que cinq heures de bus nous sépares du prochains site, je carresse alors l'idée de finir ma nuit. Raté, il faudra zoner une heure dans le musée sur les aborigènes qui aura cependant le mérite d'être fort intéressant. Après ca, qu'une seule idée s'impose : dormir, et cela surtout avant la grande marche qui nous attends. Encore raté, la marche se trouve à quelques mètres de là et s'effetuera donc avant les cinq heures de bus. Dur les vacances... Je me trainerais donc dans ce decors magnifique qu'est Kata Tjuta le temps de deux heures de marche sous les mêmes conditions qu'Uluru. Les mouches et la fatigue auront définitivement raison de moi et enfin le bus réparateur où il me sera pas difficile de tomber dans les bras de Morphée cinq heures durant. Arrivée au second campement et préparation de la soirée "bush" (trois règles au bon bushman : 1) dormir dans un swag 2) cuire son repas sur le feu de bois, préalablement collecté dans le bush 3) faire son original caca au milieu de ceux de Kangoorous et d'émeus). Légumes, riz et chili con carne cuit au feu de bois et cette attente interminable qui aura pour effet de ralonger l'apéro (no comment, et que le reseau familial en fasse de même). Encore une fois je serais une des dernières survivantes avant de me glisser dans mon swag. Le temps de se faire harsseler par un millier de fourmis fermement décidées à occuper le terrain, j'abandonnerais le sleeping on air pour l'inconfortable bus abritant bien moins de vie rampante.
Légende ; première série sur les paysages de Kata Tjuta ; le camp du soir avec une partie de mes travelmates et sur la dernière, Dom notre guide prenant fermement les choses en main.

20 : Jour 1 ; Uluru ou le cailloux sacre...






















Pré-trip : Alice Spring, ville moche, perdue au milieu du désert. Arrivée bien morne causée par la bêtise et l'incompétence des gens, la solitude à nouveau, le manque de sommeil, les retrouvailles avec les mouches et l'atmosphère morne qui règne ici...
Post-trip ; En un mot ; grandiose. Les paysages, le trip et même le groupe. Trois jours qui gravera dans ma memoire Alice et ce qui l'entoure pour longtemps.

20 Mars: Réveil 4h45, départ 5h30, je découvre au fur et à mesure mes travelmates avec qui je vais passer trois jours. Un bon échantillon du melting-pot est là : de la Japonaise, de l'Asiatique non identifié, de l'Allemand en relative grande quantité, de même pour les Français, les Suisse, les Anglais, et enfin les Australien. Nous voilà donc, joyeuse compagnie de vingt et une personnes d'âges, cultures, mentalités et sexes tout à fait hétérogènes pour le "désert roadtrip". Cinq heures de route qui correspondra à cinq heures de dodo pour moi histoire de me préparer à la rencontre avec le célébrissime rocher d'Uluru, emblème de la plus grande importance pour les Aborigenes. Explications culturelles puis départ pour le tour du plus grand rocher du monde ; 7.8km sous une chaleur brulante et une armée de mouches mucusomaniaques...
Comme le sunset n'attend pas, nous voilà aussitôt dans le bus pour atteindre l'endroit qui nous permettra de shooter à volonté le fameux "sunset sur Uluru". Les nuages de plus en plus cotonneux déciderons d'amoindrir la beauté du spectacle sans moins gâcher ce phénomène surréaliste; pendant un laps de temps de une à deux minutes, le rocher prendra une couleur rose/pourpre. Après ca, je laisserais mon Canon se reposer, puis nous irons au campement pour notre première nuit à ciel ouvert. Le succulent repas devant le sunset puis la soirée qui se finira au campement à coup de bières australiennes. Je serais une des dernières à capituler et finirais par me clisser dans mon swag tout moisi (sorte de tente une personne, cercueil en tissu ou chaussette humaine avec matelas intégré). S'en suivra une nuit agitée a cause du froid/chaud et peut etre le fait de n'être pas si habitue que ca au mode "belle étoile" (ou peut etre l'éventualité d'être chatouillé par une tarentule ou un de ces charmants serpents mortels : n'oublions pas que nous dormons en pleins bush..)

PS : Pour le complément de cette aventure, à voir le blog d'Albane, avec d'autres photos et commentaires! www.albanetdm.over-blog.com rubrique "Australie"P2

19-23 : Desert australien vu du ciel...
















Bonjour à tous! Après ces quelques jours de silence, me revoilà vous bombardant de news et de nouveaux paysages.
Petite interlude à des milliers de kilomètre d'altitude pour illustrer l'idée "L'Australie est un vaste désert". En effet, avant de poser le pied sur ce large continent, je pensais à des contrées verdoyantes et peuplées. C'est en effet le cas à certains endroits, mais ceci represente a peine une poignée de pourcentage du territoire. C'est à l'occasion du vol Perth-Alice Springs puis Alice Springs - Sydney que j'ai pu prendre ces images volées ("veuillez à ce que tous les accessoires électroniques de type appareil photo etc... soit eteints pendant la durée du vol"). Bref, j'ai jugé mettre les plus intéressantes, celles où la nature a opéré son art à échelle désertique. La qualité pas extra mais je précise que l'objectif est prolongé par une vitre d'une trentaine de centimètres d'épaisseur). A bientôt pour Alice Springs!

lundi 17 mars 2008

18 ; N&B trip : Freementle or an exemple of asutralian's suburb





































Depuis mon retour à la civilisation, en un mot : détente, grasse mat' dans un vrai lit, appréciation à sa juste valeur de la douche chaude et élargissement de mon réseau social francais que, bien que très confortable, j'ai décidé de quitter dès demain. Quelques jours à Perth le temps de valider mes choix d'études pour l'annee prochaine, de faire toujours plus de rencontres, de retrouver mon bien aimé moccaccino chocolat blanc, de faire un dernier brin de shopping et compléter mes visites des environs. Ce qui m'a emmené à m'établir deux jours à Freementle d'où je tire les photos ci-dessus. Une journée avec Tiphaine, encore une française rencontrée à Perth, puis une journée en tête à tête avec mon appareil avec qui j'ai essayé de donner un aperçu de ce qu'est typiquement une ville moyenne australienne et quelques indices sur la vie que je mène ici.
Legende ;
- Des rails, trains, métros qui vous transportent un peu partout avec une facilité presque trop facile (les galères asiatiques me manqueraient-elles pas un peu..?)
- Le backpacker, qui fait entière partie de l'identité nationale. Une Australie sans backpacker et ses routards c'est comme...l'Asie sans temple?
- Exemple de mon lieu de dodo. Ici dortoire de 4, luxe du luxe que je peux m'offrir. Souvent 6, 8, 10, 12 ou meme 16 roomates...
- Statut : c'est une illusion, l'Australie essaye mais n'est pas un pays artiste et cultive...
- Le contraste riche-pauvre comme dans tous pays industrialises...
- Et l'Australie sans la biere? Comme la terre sans les humains.
- L'omnipresence des villes portuaires car rappelons, a part ses cotes, l'Australie est un vaste desert...
Voila, les photos ne sont pas extras mais elles donnent un apercu.
Le prochain message risque de promettre car il sera celui post Alice Spring ou je me rend demain pour 3jours de trip dans le desert...belles photos a suivre..

jeudi 13 mars 2008

12-13 : exmouth express road trip

L'Exmouth express, 1300km de roadtrip à l'australienne.

11 au soir : je dis au revoir à mes "van-mates" et retourne à ma vie de solitaire avec une certaine excitation ; ne pas pouvoir prévoir ce qui va se passer dans la minute qui suit et quelles rencontres vont venir pimenter le tout... J'investie mon dortoir de quatre à moi toute seule et règle la clim' sur 18; douce illusion d'une brise ravigotante alors qu'au dehors les 40'C agressifs continuent à régner. Mon tout premier moment de solitude, lisant mon bouquin avec comme seule compagnie les moustiques (les mouches étant déjà au lit!) sera de courte durée quand les suisses rencontrés plus tot m'inviterons à partager leur repas et leur Cabernet (à croire que j'ai vraiment du faire pitié avec ma bière et ma soupe en conserve...). Finir un cubi étant une longue besogne, la soirée se prolongea et nous faisions bientôt la rencontre de Damian et Pitt, tous deux déjà à un stade bien avancé. Il est autour de deux heures du matin, le réveil pour le départ en bus sonnera à cinq heures et demi et ces deux ventres-pleins-de-biere sur pattes se présentent comme mes futurs chauffeurs. Sur le moment, à cette heure et avec un coup dans le nez on ne peut forcement que croire à la boutade... Mais non; à 6h du matin c'est bien les deux mêmes que vous voyez dans votre bus. Heureusement que la compagnie prévois "le jeune", celui qui boit moins mais surtout qui va se coucher plus tot, pour pouvoir assurer la conduite de bon matin quand les deux autres cuvent encore leurs bières de la veille affalés dans le bus.

Tableau : Trois conducteurs tous dotés d'une névrose bien particulière, deux allemandes jeunes, bruyantes, saoulantes, et futiles (je suis dure mais 14h de bus en leur compagnie fut vraiment une épreuve de patience) et un Suisse allemande, elle bien plus intéressante qui sauvera le niveau.

A la fin de journée, une nouvelle découverte surprenante ; l'Australien ne peut pas se passer bien longtemps de son elixir de bonne humeur. Ainsi, une heure avant notre arrive, il a fallut passer au bottle shop pour refaire le plein. Cela donne six personnes dans un bus, une bière à la main, et toujours le jeune que l'on remet au volant, comme si au final sa seule fonction était de permettre aux deux autres de boire. Soirée au PB de Geralton à l'australienne ; B&B (bière & barbecue).

Arrivés à Perth en début d'après midi, installation dans un dortoir de quatre également avec la Suisse puis mission shopping intitulée "se réadapter au froid" (vingt degrés c'est maintenant l'hiver pour moi après quatre mois entre 30°C et 45°C).
Plus tard, Doris (la suisse) me lâchera pour une soirée "se retrouver soi même et éviter de consommer la moindre goutte d'alcool" (thème de soirée qu'il m'est aussi indispensable de pratiquer relativement souvent). Pour ma part je serais moins sage en rejoignant Christophe (le suisse) pour une soirée intensive en discussions et débats psycho-philosophiques en tout genre. La méchante cendrillon un peu saoul rentrera à pas de loup a 2h du matin en se promettant fermement après trois soirs de bringue : "ce soir je mange ma soupe, un épisode des Simpsons et au lit". Va t-elle respecter ses auto-engagements? Suite au prochain épisode.

dimanche 9 mars 2008

10 : exmouth et ningaloo marine park





































Derniers moments dans le bush australien en compagnie de la joyeuse compagnie alsaco-basque. Après deux jours à Coral bay et nos premiers pas dans le monde du snorkelling, nous voilà dans le park national de Ningaloo, site connu pour ces eaux turquoise et ses sites extra de snorkelling en raison de la proximité de la barriere de corail. Déjà au répertoire des bébêtes marines rencontrées : des gros poissons colorés, des tortues, des coraux de toutes sortes, des raies mantas (impressionnant!) et même eu la chance d'apercevoir un petit requin. Se croire dans un autre monde et être telle l'observatrice extérieure qui laisse échapper tous les deux mètres un "whouaaa" étouffé dans son tuba...Retour à la vie de solitaire le douze Mai pour Perth où je compte passer quelques jours profitant de l'internet gratuit pour régler mes dernières affaires universitaires (et oui il faut y penser à ca aussi pas vrai papa?) et amorcer le processus de recherche de boulot/appart pour Sydney.
Je vous embrasse tous en pensant fort à vous sous cette soudaine vague de froid strasbourgeoise..ici c'est 40 degrès sans un pet de vent ; pas mieux je vous assure....


légende : Kangouroooz - plage de ningaloo - combat entre didique et le crabe - couche de soleil du campsite.

vendredi 7 mars 2008

06-07 : coral coast





























Légende : No-comment , Coral coast dream, Flou artistique, coucher de soleil sur CC
Réponses aux comments :
Marc : hooo, s'il vous plait grand maitre, continuez à nous inonder de votre culture sans limite...A des milliers de kilomètres, je jouie de chaque moment où je découvre vos riches commentaires qui me permettent à chaque fois de me coucher moins bête.. Merci Marcmund.
Fanny : Effectivement je te vois pas tenir cinq secondes avec ces rapaces...quoique..Ta crinière rousse sous une mouchtiquaire (espèce de filet que tu te mets sur la tronche pour te soulager un peu) ca pourrait le faire! BIsousss
Cécile : Alors? C'est qui des deux morpionnes qui assurent le plus? Promis je prendrais Marion sous mon aile pour un cours de "je met mon blog à jour pour rassurer ma famille". Bisous à bientot!
Mum : merci pr les compliments photos mais encore une fois..à part trouver les idées et être là au bon moment, c'est mon appareil qui déchire le plus..bisous
Pap : Merci de nous faire partager ce point de vue physico-geographique qui dans la théorie se tient...mais dans la pratique...ces mouches sont d'une fourberie inimaginable et sans foutent du trop-pas assez ou sens du vent...
Tony : Ha ben oui maintenant je suis bien jalouse de rater un roadtrip à dos de Bandi pour la Madine! Pas d'ironie la dedans même si je pense que ce qui me manque le plus c'est de partager ces paysages avec mes potaux..jte bisoute bien fort et on remet ca a dans qqmois!
Anais ; merci et remercie..Et oui même dans le bush on s'en sort pour trouver le filet d'eau qui nous fera senti un peu près bon..J'attends tes plans pour l'Amérique du sud.