dimanche 27 juillet 2008

26 : Pallenque : et un p'ti tour chez les mayas!








Quand le cerveau se ramolli, il faut lui donner un peu de culture à manger (je dispense les flemmards de lire le passage qui suit..) :

Les mayas :

La culture maya n'est pas inhérente au Mexique, mais elle s'apparente aussi et surtout aux pays d'Amérique central. La Florescence de ce peuple se situe entre 300 et 900 (période classique). Après 1200, les mayas se sont quelques peu ramollis et ce sont les Toltecs et les Aztecs qui reprendront le flambeau.
Enfin, se sont les Espagnols en 1519 avec leurs bateaux et leurs gros fusils qui arriveront et "mettront de l'ordre" entre tout ce petit monde de tribus ; en les tuant tous. Et oui, les contes ne finissent pas toujours bien...
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les mayas n'appartiennent pas seulement à la classe des fossiles. Outre le fait de nous avoir laissé des vestiges aussi impressionnant que le site de Palenque, aujourd'hui encore, certains de leurs descendants s'appliquent à conserver les vieilles traditions et un style de vie qui leur est propre.

Ouf, je m'arrête là, mon cervau sous-entrainé est déjà fatigué..Je requière donc maintenant les corrections d'Anais, ma spécialiste attitrée en matière de Mexique.

Bon, me voila à point nommé pour aborder Pallenque et son célébrissime site archéologique. Encore un éléctrochoc quand je passerais de la fraîcheur de St Christobal à l'étouffante chaleur humide de la jungle.
S'en suit une nuit tumultueuse à cause de ma cabaña transformée en four et des rêves de plus en plus étranges qui animent mes nuits au fur et à mesure que le retour approche...

Fropeud (mix de popo&Freud, je sais, c'est vaseux...) à dit : celui qui voyagera retrouvera dans ces rêves des thématiques récurantes et caractéristiques ; le vol sous toutes ses formes par exemple, et l'objet "backpack" sera souvent présent. La communication onirique se fera en plusieurs langues, mix de langues ou même langages imaginaires..Après tout ca, il arrive très souvent que le réveil se fait suivre de dix minutes de remémoration intensive (quel mois est on? Dans quel pays? Avec qui..? Ma langue maternelle?...?). Bref, expérience insolite qu'est le voyage..

Légende : deux premiers aperçus de ce que peut être une ville maya - un autre exemple, mais cette fois-ci perdu dans la jungle - puis quelques portraits ce cet environnement qui me séduit de plus en plus ; la sieva avec sa végétation prétentieuse, ses cascades, lagoons et son concert de bruit faunesque.

samedi 26 juillet 2008

23 - 25 : San Christobal de las casas..






Rebonjour la ville, l'activité, le froid et les cheap dormitories...Là tout de suite le portrait de mes deux jours à San Cristobal n'a pas l'air folichon..Ne soyons pas si pessimiste et relatons cependant quelques jolis épisodes insolites..

En brèves :

Quant au marché je croise le sourire de cette adorable mamie, le teint illuminé par une dizaine de monticules poudreux. Elle est trop mignonne pour que je ne m'arrête pas échanger quelques mots.
C'est alors qu'elle me désignera ses poudres et, armée d'une cuillère, me suggèrera d'y gouter.
Les cinq premières ; rien que des farines de toutes sortes. Puis viendra celle de couleur...AAArrrggg houïiïaaaa!!! Je regretterais d'avoir voulu lui faire plaisir en goutant ses chilis violentissimes..


Balade au village de San Juan de Chamula ; encore un de ces endroits reculés abritant une autre culture, une autre langue, d'autres vêtements traditionnels et la pauvreté qui va souvent avec.. Si il y a bien une chose qui va me manquer c'est ces errances dans les marchés, sans but, où juste les odeurs se battent entre elles pour attirer votre attention vers tel ou tel plat tipique, les couleurs des fruits et des tissus se chamaillent pour vous attirer vers eux, que le son des discours marchandeurs, des enfants jouants, des complaintes des mendiants, et de nombreux autres venant de nul part se mellent pour vous conforter encore plus dans cette bulle qui ne cesse d'enchanter les sens..

Légende : cathédrale de San Cristobal, les chilis de la mort qui tue, une mamie pas comme les nôtres, les hommes comères du haut de leur balcon, mercado colorado de San Juan de Chamula.

Comments : une remarque générale juste pour dire à tous le monde que vous assurez tous à fond les balons à ces quelques jours de mon retour! J'aimerais pouvoir retranscrire la sensation de bonheur et la légèreté que l'on ressent quand on un post un message la veuille et que, lorsqu'on va consulter son blog le lendemain matin, on tombe sur cinq, six, dix comments d'un coup! Merci à tous pour ca!

mercredi 23 juillet 2008

19 - 22 ; Mazunte ou le syndrome du hamac ramollissant







Rebonjour chaleur humide, soleil qui n'en finit plus de brûler et cabañas vue sur la mer. Mazunte = petit bout de paradis sur la côte pacifique mexicaine. Je ne suis pas très loin d'Acapulco mais très éloignée de l'ambiance qui doit y régner. Ici c'est reggae, baba et chill'out, parfait pour cette pause que je devais m'octroyer après une overdose de mégalopoles bruyantes, puantes et grouillantes.

Je n'ai pas honte de dire que les 3/4 du temps mes fesses se balanceront dans un hamacs, le bruit des vagues en fond et un mielleux roman d'amour entre les mains. Quelques pauses cependant pour déguster des noix de cocos et débattre sur les gouts vestimentaires des tortues avec John, voyageur soltero, rencontré lors de mon deuxième jour à Mazunte.

C'est avec lui qui nous essayerons de se culpabiliser, sans succès, de ne rien faire tout en planifiant mollement les jours à venir...Après cinq jours de larvage au sens le plus prêt du terme, nous voila enfin embarqués dans le bus de nuit pour St Christobal de las Casas. Je ne laisserais pas se réduire à néant le résultat de mes épisodes sportifs avec Caro!

PS ; Le verdict est tombé ; Je serais l'année prochaine à Lyon où j'ai été accépté pour un master sciences cognitives.
Légende ; la rouge avec la porte verte = ma maison! ; La vue de ma fenêtre; Pleine lune. ; Les vagues follasses qui m'ont empeché pendant ces cinq jours de mettre un orteil dans l'eau. ; Le faux bronzage optimisé par un mode bien arrangeant de mon appareil photo ; encore un bout de playa.

vendredi 18 juillet 2008

15 - 18 : Mexicooooo!!!






Me voilà enfin au pays des tacos, nachos, salsa picantes, tartas et autres tortillas! Dernière étape de ce grand tour..on sens doucement la fin.
Encore un voyage bien athlétique jusqu'à la ville de Oaxaca, au sud de Mexico. 7h d'avions, le métro de Mexico, 7h de bus et encore 1h de recherche d'hôtel avant de pouvoir enfin sombrer avec Morphée...
Un lendemain visite et un premier palpage de la culture mexicaine.
J'y découvrirais les spécialités culinaires m'appelant pour que je les teste, les Mexicains chauds bouillant me sifflant pour que, eux aussi, peut-être, je les teste, le soleil qui enfin chauffe vraiment, encore de superbes vestiges de la colonisation, mes premier cactus et mes premier marchés mexicains..
Aussi belle qu'elle soit, Oaxaca reste une ville et je ne peux plus ignorer l'appel que me fait la nature pour que je la rejoigne..
Je saute donc le lendemain dans un bus direction Potchutla...suite au prochain épisode et je m'excuse d'avance pour mon prochain post qui risque de frustrer plus d'un Français vivant un été...français!





lundi 14 juillet 2008

05 -15 : Equatour en acajou..






Cuzco - Quito : 22h de bus de nuit, 5h d'attente au terminal de Lima, 17h d'un autre night bus, 5h d'attente à Puira cette fois ci, 8h de bus et une frontière dans un 3ème bus, 1nuit d'hotel, 1journée d'attente et 18 dernières heures dans un quatrième bus jusqu'à Quito. 60h de transport en quatre jours, sur des routes défoncées et dans un concert de bébés pleurant et de locaux vomissant.

Oui, le voyage n'est pas toujours une partie de plaisir...

J'arriverais finalement entière à Quito, capitale équatorienne. Séjour d'une petite semaine qui me permettra d'experimenter pour une deuxième fois le Couchsurfing, d'intéressantes virées culturelles et de me mélanger encore une fois à une toute autre culture sud-américaine.

Brèves..

L'équateur: bien différent des pays que j'ai pu traverser ces deux derniers mois..Bien plus de richesses et de babylonisation qui va souvent de paire avec bien moins de tradition, l'US dollar comme monnaie maîtresse, et des équatoriens qui ont perdu cette caracteristique typique des boliviens rencontrés plus tôt: la timidité..

Couchsurfing.. Je débarque dans l'appartement...Huit personnes sont présentes..J'aurais du mal à comprendre qui répond au statut de couchsurfeur ou de résident..La réponse sera : Sept couchsurfeurs contre un résident permanent, Max l'allemand dont le sens du partage ne cessera de m'étonner.. Plus proche d'un squate certes, mais le matelas pourri ne me coutera rien et je bénéficierais du grand avantage de faire des rencontres, et de ce fait, pouvoir partager avec mes colloc' mes excursions diurnes et sorties nocturnes.

Mita del mondo...Un pueblo à quelques kilomètre de Quito, latitude 0º0'0'', right sur la ligne de l'équateur. Le highlight de ma journée sera sans hésiter le musée de l'expérience. Comment notre force est considérablement réduite sur la ligne, comment il est possible de faire tenir un oeuf sur le cul d'un clou (et oui je l'ai fait!) comment l'eau de l'évier, en s'écoulant tourne d'un sens dans l'hémisphère sud et de l'autre dans l'hémisphere nord...
La cartésienne que je suis sera définitivement convaincue.

Puis Otavalo et son marché à touristes. Rien de fameux et il faut dire qu'après deux mois d'Amérique du sud full de marchés de toutes les couleurs et surtout de nombreuses incursions dans les marchés boliviens, on devient vraiment difficile!
Légende : Le mur des couchsurfeurs dans ma "chambre" - Francisco, moi et une tête indigène réduite... - moi faisant office de cobaye pour une expérience hémisphèresque alors que je me cachais derrière un cactus pour l'éviter... - couleurs, hamocs et marché - Quito et son sale temps vu du télefericó.

mardi 8 juillet 2008

05 : Ce n'est qu'un aurevoir!

Je ne pouvais embrayer sur l'équateur sans un petit mot sur cette transition et ma colloc' de voyage avec Caro ces cinq dernières semaines.

Il y a deux types de "moitiés" de voyage. Celles avec qui on partage ses découvertes et son temps pour un ou deux jours, une semaine ou plus. Rencontres qui vous marquent dans l'instant et qui auront toujours une empreinte sur les souvenirs liés à ces expériences communes.

D'autres qu'au final, même sur plusieurs mois, vous ne pouvez compter que sur les doigts d'une main. Caro en tête de liste, mais aussi George, Romain (en un sens..), Mathieu..
Ceux qui ont eu sur vous un impact considérable et avec qui s'est installés une rare complicité. Ceux qui font prendre conscience de la force que l'on peut déployer dans l'échange et le partage mais aussi de sa sensibilité au moment de les quitter partiellement.

Voila pour les généralités, et ce que je peux dire à Caro, ma funky travel'mate : merci pour être restée entière tout en me prenant telle qu'elle avec mes accès de sale caractère, d'avoir été une super partenaire de rigolade et une collègue d'aventure hors pair ; de l'experience la plus locale aux dancefloors à gringos..

Et bien sur..: RV au pays du bon vin et fromage, des présidents-poeple, des douches brulantes et de la literie monogame!

vendredi 4 juillet 2008

30 - 05 : Cusco et Machu Pichu







Cuscoooo, el mondo de los gringos. Nous débarquons donc dans une de ces villes les plus touristiques de l'Amerique Latine. Raison première : c'est ici le point de départ du Machu Pichu, une des sept merveilles du monde...

Le départ pour Mister Pichu se fera un peu précipitamment..il faudra composer encore une fois avec les grèves de trains..Le trip sera voté pour mi touristique - mi backpacker...

Partie 1 : le 1/4 touristique :

La journée groupée à la découverte des ruines de Pisac, et d'Ollataytambo. Le "allez vamos", "vingt minutes pour manger", "restez groupez", "allez je passe le micro et vous allez dire de quel pays vous venez" et autres blagues pourries pour détendre l'atmosphère n'a pas mis longtemps à nous exaspérer et nous gacher un peu le paysage.. Mais bon, il en faut parfois un peu pour après d'autant mieux apprecier la partie backpacker...

Partie 2 : le 3/4 backpacker

On commence par le réveil à 3h du matin et le départ de l'hôtel à 3h30. Nous voulons être les premières aux portes du Machu Pichu..
Il fait nuit, et nous commencons à marcher, bras dessous bras dessous, lampe torche à la main au milieu d'une forêt dense et noire.. Il paraitrait que nous sommes les premières sur la route...
Mais viendra l'ascension..mes pauvres poumons réveillés trop tôt me crieront de les épargner tout au long de ces une heure et demie d'escaliers sans fin.. Nous serons malgré tout dans le peloton de tête des courageux marcheurs boycottant le bus..

Les portes s'ouvrent et là commencera une course jusqu'au célèbre point de vue qui aura presque eu raison de moi.. Mais la motivation de prendre LA photo du Machu Pichu vierge de touriste sera plus forte que ma plainte poumonesque... La voila, avec Caro et moi affichant ce sourire victorieux..

Légende : 1-4 : Machu Pichouisme - 5-6 : ruines de Pissac autre vestige Inca..

25 - 29 : Le titicaca Peruvien : Puno & isla Takile










Je ne m'étendrais pas sur Puno qui, à part être notre première étape Péruvienne, ne relève que de peu d'intérêt..

C'est notre aventure de deux jours/une nuit à l'Isla Takile qui aura le mérite de nous remplir d'une riche expérience et d'insolites apprentissages... Petit bout de culture : L'Isla Takile abrite une population très particulière: la lignée Quechua. Ici les gens parlent le Quechua (rien à voir avec l'espagnol), sont costumés traditionnellement, les femmes passent leurs vie à filler la laine et se sont...tain tain tain.. les hommes qui passent leurs aprem' à tricoter et papoter..Dans ce décor hors réalité, sans une voiture et sans un brin d'éléctricité..

27 : Départ en collectivos toujours. Nous ne passerons encore une fois pas par une agence! Refusant de mettre nos soles (monnaie locale) dans des commissions indécentes et préférant privilégier l'apport direct aux locaux..
Encore trois heures de navigation sur lac PipiCaca (big'up au jeu de mot scato de ma charmante travel's mate) au milieu des caisses de fruits, sacs à patates, femmes tricoteuses et jeun's rebel s'amusant à enfermer leurs potes aux toilettes... Le trip est lent, certes, mais la vue du passage des bateaux 100% gringos nous confortera définitivement dans notre choix.

La rencontre ici d'une des tricoteuse, native de l'île venant visiter sa famille. Arrivées vers midi, nous partagerons notre dej' avec elle tout en faisant la connaissance de sa soeur Dina, notre future maitresse de maison (là encore, aucune agence sur le coup).

En bref de ce sejour au sein d'une famille Quechua vivant pas trop loin du style "age de pierre"..

La chambre : l'improvisation totale : tables et chaises ont été poussé pour laisser place à un seul lit une place qu'il faudra partager, tête bêche.

Le repas du soir : surréaliste et à présent gravé.. A quatre (avec Dina et son fils) dans une petite cabane faisant office de cuisine. Dans la niche du fond de grosses marmites en céramiques posées sur un feu de bois-mouña. Nous attenderons en hallucinant sur la préparation du repas, transies de froid notre maté entre les mains. Tellement basique, à 2000 siècles de nos cuisinellas actuelles et pourtant, ca marche : deux heures plus tard, nous voila angoissant devant nos plats gigantesques composés de riz, patates, chuños (patates noires), le tout topé de thon aux oignons..Le goût n'est pas à remettre en cause, mais la quantité...il faudra que je subtilise la dernière patate en la cachant sous la banquette pour éviter l'explosion public..

Le matin : petit dej' au maïs géant-oignons-oeufs pendant que nous serions encore témoins de scènes hallucinantes pour les babyloniennes que nous sommes. Ex : Le lavage de cheveux à la lessive en poudre... Oui, ici le shampoing est un produit de luxe.
Mais aussi comprendre et échanger sur les rêves de ces gens. Celui de Dina : construire quatre petites chambres, faire la popotte à ses hôtes et pouvoir organiser des soirées dansantes de temps en temps...

Légende : lac pipicaca, les hommes tricotteurs, enfants Quechua, portes de l'île, la cuisine.., un de mes potes mouton du jardin de Dina, la petite famille et Caro deguisée en fillette Quechua.

Réponses aux comments :
Anais : Pronto a tu país de corazon..Mexico..hé encontrado a una Mexicana del Jefe que va visitar las piramidas conmigo. Tambien a un chico que quiere invitarme a Acapulco..Pienso que no voy a estar sola alla! Besos, te extraño!
Tony : cherche pas trop loin, toi et la Bandi en option à la madine me suffira pour me rendre heureuse!
Flo : ma sexy zebra, plus que qqsemaines nous séparent! Je te felicite en grandes pompes pr ce passage en 2ème année que tu mérites à 200%..
Farcinet : ma soeurette fidel'blogueuse! Merci d'assurer et je t'attends au tourant au pays de la cygale, bons petits plats provencaux à l'appuis!
Valichon et Pei : ils ne se connaissent pas mais assurent ts les 2 de la même facon..merci mes 2 fidèles amoureux!

Surprisa de Bolivia.

http://zetourdumonde.com/2008/07/04/bolivie-cest-beau-la-vie/

Voila la vidéo tant attendue du Salar d'Uyuni (sur blog caro - allez au bas du bilan pour le visionnage..).

Voila les Protagonistes : j'ai nommé Caroline et Nat en gogo-danseuses, et le Grand Lorenzo en Star bolivien d'un jour... Je suis moi même la caméraman, aidée de Zoé et JB, les ingénieurs son.

En background, une série de touristes hillards prenant des photos de ce show insolite...

Et oui, on se marre comme des petits fous en tdm!

A venir la vidéo de Caro et moi au Machu Pichu et comment la timide que je suis a reussit à faire des choses incroyables sous les yeux rieurs de 100aines de touristes..