dimanche 27 avril 2008

24-30 : Wellington - Tongario rate - Roturua






































Après cette croisière aérienne et une brève escale a Wellington ponctuée de journées musées et de soirées endiablées, me voila dans le bus en direction de Turangi avec la perspective du célèbre treck Tongario Crossing. Arrivée là, même les bus refusaient d'emmener les touristes intrépides au pied du volcan en raison de la pluie et du vent rendant le sentier de treck impraticable. Les jours suivant ne s'annoncant pas meilleurs, je dois abdiquer et, dès le lendemain, me resigner a remonter vers le nord.
Le vent me portera donc a Roturua, ville possédant deux atouts majeurs : d'incroyables vestiges geologiques et un coeur de culture Maori.
Le 1er soir sera consacré à rattraper ma nuit de 3h de la veuille, conséquence de la chouille Wellingtonnienne..
Le lendemain, c'est accompagnée de Rike la berlinoise que je signerais pour une journée au centre Te puia offrant un panel d'options pour la trouriste pressée que je suis. Geysers, sources d'eaux chaudes, mare de boue, art Maori et spectacle de danse traditionnelle. Journée bien complète qui aura sue booster mes neurones et remplir quelques cases de culture tout en produisant quelques jolies photos. Soiree autout de la table de billard et de quelques Tui (biere national) en compagnie d'une flopée de males Maori tentant, chacun a leur manière, de me rendre mon jeu moins risible..
La journée du lendemain, toujours sous la pluie, sera consacrée à la visite du centre de protection des Kiwis. Visites guidée for free, le colloc' de Rike y travaillant. En résume, le Kiwi, petite bête poilue au long bec, est en dangeureuse voix d'extinction. Les kiwipeople, très tristes de voir disparaitre leur oiseau national, tentent à grand effort de les reproduires dans ces centres avant de les relacher dans la nature, quand boule de poil sera assez fort pour se défendre contre mechants opossom et furet.
Lendemain, réveil à 6h pour prendre le bus conduit par ce nounours Maori rencontré la veuille dans le bus de ville de Roturua. Il me déposera à Turanga puis me confiera a une de ces copains driver conduisant l'intercity allant à Auckland. Roturua-Auckland encore pour 0$. Ca c'est une part de la mentalité Kiwi ; communiquer sans gene et s'aider les un les autres dans la mesure du possible : definitivement j'adhere!

mercredi 23 avril 2008

24 : fly trip Picton-Wellington.






















Levée à 6h, bus de 6h30, arrivée à Picton à 9h et glandouille au soleil jusqu'à mon check-in a 12h30. Imaginez une petite maison au milieu de la cambrousse dans laquelle on y trouve un petit bureau doté d'un encore plus petit panneau "check-in" Voici l'aéroport de SoundAir... J'embarquerais donc dans ce minuscule coucou de huit places juste derrière le pilote. Coup du trip : même pas 35 euros, soit a peine dix de plus que le ferry opérant entre les deux iles, vingt minutes de vol jusqu'à Wellington avec tout spécialement ce jour un extra de 20min: des passagers devant être débarqués sur une île microscopique au beau milieu de Marlborough Sound.
Premier décollage du mini avion sur une mini piste suivit de la première demie heure de vol au dessus d'un tableau impressionnant de lambes de terres flottantes sur des eaux multicolores. Puis le premier atterrissage qui aura le mérite de me procurer une bonne dose d'adrénaline en raison de l'absence total de piste. Finnallement c'est dans un champs, au beau milieu des moutons que nous débarquerons les premiers passagers. Redécollage avec cette fois à bord trois passagers dont le pilote et moi-même.
Encore une bonne dose de vues insolites avec cette fois la mer à perte de vue bordée à droite par l'île du Sud et à gauche par celle du Nord. Après s'être renseigné sur l'état de mon estomac, le pilote commencera des manoeuvres plus acrobatiques au dessus de Wellington. Même pas peur! Atterrissage cette fois ci à l'aéroport principale de la ville, dernière photo d'usage devant l'engin et départ pour le centre à la recherche d'un lit. Comme bien évidemment je ne prevois jamais rien, je me retrouve devant une situation d'over-fully-booked en raison de deux évènements majeurs : Anzac Day (jour férié et commémoration des soldats Néo-Zélandais et Ozzy morts pendant la guerre) et un des plus important festival de musique de l'année. J'arriverais cependant à trouver un dortoir pour ma première nuit, et booker le "canapé au milieu du couloir" à 15$ pour la seconde..

Légende ; deux vues du port de Picton - expériences aeriennes (dont l'avant dernière qui esthetiquement ne vaut pas grand chose mais qui temoigne de l'inclinaison acrobatique..) - puis le mulet devant son boeing.

NB : Big up a Sherley sans qui je n'aurais jamais vecu ce superbe trip!

Photos Golden Bay suite






mardi 22 avril 2008

21 - 23 : Lift vers Golden Bay



































21 ; Me revoilà un matin d'Avril, seule et sans endroit précis où aller. C'est alors que Gareth me prendra sous son aile me proposant un lift vers Golden Bay, pointe nord de l île du sud. Pour les ignorant du vocab' traveller, un lift est proposé par quelqu'un possédant une voiture pour un ride d'une durée indéterminée vers un certain endroit. La formule suppose le partage de l'essence et offre la possibilite de partager des experience avec quelqu'un d'à priori inconnu.
10h, nous voilà partis en direction du nord pour arriver une heure et demie plus tard à Collingwood, endroit que, avec une bonne dose d'ephemisme, on qualifierait de bourg. Deux rues, deux cafés et deux backpacker dont le Summerset House ou nous élirons domicile. Sans euphemisme cette fois, on pourrait qualifier cette journée de chillout time trouvant son équivalent francais dans "la glandouille de l'extreme" (il n'y a juste qu'à observer la paix qui anime nos deux visages ensoleillés)

22 : Départ matinal pour Farell spit après un petit dej gargantuesque (quand c'est gratuit mon estomac en prend toujours un coup...) Une première marche de deux heures le long de la plage venteuse puis un bon moccachino sur une terrasse surplombant un panorama de plus en plus magique au fur et à mesure que la marée laissera découvrir le sol marin.
Repartis pour un autre site et une autre balade d'une heure à l'assault de nouveaux beaux panoramas. Là, des plages ou le vent à décorner des moutons (et oui nous sommes en Nouvelle-Zélande..) sculpte des formes indéchiffrables dans le sable fin, une mer bleu et calme, des rocs noirs et même des bébés phoques nous offrant un show privé dans les piscines naturelles perdues entre les rochers.

Endroit définitivement magique que je n'aurais pu approcher sans voiture..Retour à Motueka après un garguantesque goutée à coup de Hokey Pockey (la glace nationale) et de chocolats fraichement achetés a la chocolaterie de Collingwood..

23 : me revoilà à Neslon pour une dernière journée dans l île du nord. Demain départ pour Picton d'où je prend mon avion (petit coucou de huit places!) pour Wellington.

Légende :
- photos ce dessus de Collingwood et mon fameux lift'mate
- pour Golden bay..le tout juste un peu plus haut..

dimanche 20 avril 2008

20 ; Abel Tasman (jour 2)








































Après ma cigarette accompagnée par ce succulent café en tube, mon humeur encore tendue par ce ronfleur de compétition se calmera doucement. Deux premières heures de marche volontairement seule (chose que je voulais expérimenter..à croire que depuis que je suis arrivée je n'ai jamais pu l'être en treck..) puis Miles qui me rejoindra au point d'attente de la marée basse (le coastal track d'Abel Tasman doit se faire en fonction des heures de marée..). Deux dernières heures de marche qui se finira pour moi par cette incroyable endroit : une bonne bière fraiche dans un bar-resto extra posh perdu au beau milieu du sentier de treck. Le retour à Marahau se fera par jetboat, puis retour au kiwi qui rigole ou je rencontrerais Gareth mon futur liftmate.

19 : Abel Tasman (1)








































Réveil matinal sans l'être trop, derniers préparatifs pour ces deux jours de treck et bus pour Marahau. Là, s'insinue doucement la perspective de partager ma marche avec Miles, ex-roomates à Motueka, "english, rude and sexy" selon ses propres termes..Cette journée plus que sportive (Miles et ses Jambes de 3m m'imposeront un rythme plus que vigoureux..), nous atteindrons vers 16h30, après 6-7h de marche notre spartiate refuge de montagne.

Là, les plateformes de sept personnes m'attendent à bras ouvert, mais c'était sous-estimer leurs capacités..ca sera plus à 10 personnes/plateformes qu'il faudra s'entasser sur chaque étagère de ces cages à treckeurs. Là encore Miles ne manquera pas de me charrier sur ma préparation plus que "volage" : après avoir oublié la crème solaire, les lunettes, la torche, voila maintenant le tour du gaz (instant noodle cru..mais pourquoi pas..?). Il prendra une fois de plus pitié de moi et après lui avoir grappillé crème et lunettes, voila le tour de l'eau chaude et même en extra des peanuts et du chocolat (le boulet ca vous dit quelque chose??). Décidément, même matérialisé en un gros bonhomme anglais, mon ange gardien continu à me suivre..

Au milieu de mes hutes'mates se cachent aussi pas moins de sept belges avec qui nous tenterons un after après que les trente autres se soient coucher à 19h..(l'ambiance hutesque est bien pire que celle que l'on pourrait trouver en maison de retraite, fatigue et absence de lumiére oblige). Une heure plus tard nous abandonnerons tous en coeur en se conformant gentiment au jambonneaux style. Cependant, un grand et vieux jamboneau ne respectera pas les règles et se mettra à ronfler fort..très fort..me réveillant à 23h et en me faisant gravir les degré d'énervement jusqu'à une heure du matin. Arrivée à mon apogée de colère, les boules qui-est-ce n'y faisant rien, je décide alors dans une dernier soubressaut d'énervement de prendre matelas et sac a viande et de m'installer sur la table de cuisine (et je découvre alors qu'un autre a eu la même idée que moi). Six heures et les premiers treckeurs de l'aube qui viendrons encore m'indisposer les oreilles à coup de bruit de sachets et de casseroles...

Légende ; Diverses images d'Abel Tasman.. - petit apercu des dorms de montagnes..

jeudi 17 avril 2008

13-17 : interlude ; Franz Joseph, Greymouth et rencontres..
















































Ces 4 jours se résument à beaucoup de trajet (environ 20h de bus..), un brin d'aventure et une pincée de rencontres.


14 ; Après encore une de ces nuits interminables, me voila repartie pour une demie journée de treck dans les glaciers de Franz Joseph. Armée de mes boots à crampons dont le seul qualificatif pourrait être "anti-sexy", le trip commencera par une ascension d'une heure. Les deux heure suivantes seront consacrées à une balade au milieu de l'étendue gelée, passage à travers des tunnels bleutés et falaises de glace. Au final, rien de bien violent au niveau physique (peut-être est-ce le post Routeburn effect..) et rien de "magique" du point de vue visuel. Le trip cependant de marcher avec cet attirail inhabituel, mais largement terni par la flopée des 50 autres touristes crapahutant sur les même cent mètre carrés que moi... Retour au backpacker en fin d'après midi et soirée passe en compagnie de Rubinho l'espagnol et Valery le belge autour d'un bon barbecue qui me changera les idées des noodles le temps de quelque heures..



15 ; Apres 7h d'inconfortable bus, j'arriverais enfin à Greymouth. Ville industrielle et pluie battante..de quoi faire déprimer plus d'un voyageur. Heureusement ce jour là ca ne sera pas moi, quand je rencontrerais ces trois Israeliens fort interressants.. Je comprends alors le fossé qu'il y a entre nos deux milieux de vie. Eux grandissent dans un climat de guerre, alors que les seules representations que nous pouvons en avoir sont à travers ces quelques cours d'histoire. Aussi, quand nous parlerons, Metal (la fille du groupe) et moi, de nos competences linguistiques, elle me dira qu'a part Heubreux et Anglais, elle sait aussi dire une phrase en Arabe ; traduction ; "si tu avances, je te tue!". Elle a du apprendre cette parade à l'armee quand, postée en garde avec son gros fusil, elle aurait du dire cette phrase à tous palestiniens s'approchant trop prêt de la limite qui leurs couteraient la vie. Puis Tobby, look et phylosophie incontestablement babacool me dira que parfois l'arme n'est pas qu'un moyen de dissuasion et qu'il lui est arrivé de s'en servir pour tuer. Tous les jeunes Israeliens sont assignés au sevice obligatoire a 18ans : trois ans minimum pour les hommes, deux ans pr les filles... C'est surrement parce ce que je me sens si loin de ca que ces details m'interpellent tout particulièrement...
Legende ; Queenstowns dans la brume - Vue à Greymouth - photo prise du bus..comme une peinture, l'arc en ciel en plus. - Rencontre israelienne à un moment de chill out au duke BP- Franz Joseph glacier.
Comments ; Merci à tous pour ce regain d'interet, tout vos commentaires ont un reel impact sur moi en manque de vous tous à des 1000ers de kms..

mardi 15 avril 2008

12 : Routeburn, 3eme et dernier round : I did it!
















7h, j'ouvre cette fois les yeux sur une image toute grise, la vitre suintant de gouttes. Une seule envie, rester dans mon duvet tout chaud alors que Christine est déjà parée et packée pour ce dernier volet du treck. Consertation de flémasses, Aurélie et moi-même déciderons d'1-2h de sommeil supplementaire jusqu'à ce que Christine revienne triophante nous annonçant la petite blague de Mme Mere nature..Le ciel est bleu sans un nuage..ha ha ha..Finalement nous give-uperons en coeur et nous retrouverons fin prêtes sur le sentier à huit heure. Dure montée surtout au vu de ce réveil difficile pendant 1h à travers la foret d'Harry Potter puis, pendant quatre autres heures durant, ces montagnes à pertes de vue, ces waterfalls et lacs reflétant les sommets dentelés.

14h30, arrivées au parking, harassées après six autres heures de marche et 36km en trois jours, nous voila suintantes et puantes écumant nos derniers morceaux de chocolat rescapés en attendant le bus du retour. Retour interminable, 4h jusqu'a Queestown puis je reprendrais mes repères à la Butterbly lodge et ferait la connaissance de mes 3 gaillards de roomates. Tellement sur les rotules que je déclinerais même leur invitation à les joindre au pub, ce qui m'aurait permis de boire cette bonne biere bien fraiche dont j'avais rêvé tout au long ce treck (premier souhait ; la douche évidement, deuxième ; remplir mon ventre d'autre chose que d'instant noodle ; 3eme : la biere fraiche, mousseuse et dont les bulles feront petiller mes papilles un peu trop habituées aux noodles..)

dimanche 13 avril 2008

11 : Routeburn : middle day : I will do it!




























Après une longue nuit, me voila fraiche (un bien grand mot, n'oublions pas que le mot douche n'existera qu'en rêve pendant ces trois jours...) pour la seconde et la plus dure journée du treck. Petit dej' avec Christine et Aurelie (Lilloise rencontrée la veuille..), packing puis petite prière en l'honneur de Dame météo afin de nous épargner les "little showers" prévues pour ce jour. Deux heures de montée hardosse qui en vaudrons largement la peine à la promesse des scènes magnifiques qui nous attendrons au sommet. Des montagnes se contemplant dans les lacs vert-argentés, le fiordland et ses pics acérés coiffés de neiges éternelles faisant ironiquement face aux douces montagnes verdoyante du Mt Aspring national park, et le tableau en trois dimensions de la vallée montagneuse s'étalant à perte de vue, le tout couronné par un plafond de nuages cotonneux. Puis la descente rendue interminable par le poid du backpack à travers ces rainforest à la Harry Potter (tout y est imbibé, les troncs d'arbres sont gondolés et parsemés de mousse, l'air y est frais et humide et le chemin se transforme par endroit en lit de ruisseau). Après 6h de cette belle journée sans une goutte de pluit offerte par Mere Nature, nous voila arrivées en début d'après-midi à la Mcenzie Hut, toujours dans le ploton de tête ce qui nous permettra de prendre possession des quelques vrais lits disponibles (les autres tardifs devront se contenter des "plateformes", sorte de banquettes geantes pouvant acceuillir jusqu'a 15 pers..tu peux donc te retrouver coincé a dormir entre 2 treckeurs ronflant et puant plus que toi..)
Légende ; pas besoin d'une legende pour ce post..toutes ces photos relates en très résume ce que j'ai pu croiser ce jour là..