vendredi 30 novembre 2007

30 : Puskar et...la tourista..

28 : première journée à Jaipur. Insupportable, chaleur, pollution, pollution nasale et sonore...Vite partir d'ici! Nous déciderons donc de partir dès le lendemain matin pour Puskar, petite ville de 17 000 habitants (à peine un hameau à l'échelle indienne), bordée de son lac et de ses montagne chapeautées de temples.

29 ; train à 10h10 qui n'arrivera qu'à 12h (toujours prendre un compte le "shanti" indien... Nous voila partis pour deux heures et demi de trajet au coeur de l'indian civilization. En "general class", assis sur nos banquettes en bois, nous serons dévisagés par des yeux ronds de curiosité : "qu'est ce que ces blancs foutent en classe populaire alors qu ils pourraient se payer bien mieux?"

Suite... J'ai du partir précipitamment du cyber ne pouvant terminer ce qui avait été commencé... Aujourd'hui, après deux jours où mes seules activités furent celles de me plaindre et de "ce que vous savez", je peux enfin terminer mon histoire.

...

Arrivés en début d'après midi à Ajmer. Après maintes négociations et péripéties bussesques, nous arriverons enfin à Puskar en fin d'après midi. Nous élirons domicile dans une charmante guesthouse du centre. Balade exploratoire jusqu'au coucher du soleil sur le lac, puis j'irais retrouver mes deux compères pour une soirée shillomesque à l'Enigma café.

mardi 27 novembre 2007

27 : au revoir Rishikesh, bonjour Jaipur

PS ; new photos sur rishikiesh (24)

27 : Une journée qui commencera et s'arrêtera avec le cours de yoga. Réveil donc à 7h30 et de 10h à maintenant, (environ 21h) on pourra compter neuf heures à jouer aux cartes, fumer, méditer, siester, débattre, manger des cacahouètes, tout ca sans bouger du lit. Je m'attribuerais cependant la seule contraintes de la journée ; aller chercher en ville les billets de train pour Jaipur (mission que j'effectuerais seule, les garçons étant bien décidés à me battre au concours du plus longtemps alités..) Pour la suite, peut être parviendrons nous encore aujourd'hui à aller trainer nos estomacs sur cent mètres au resto du coin. Il en faut aussi des journées comme ca...

Départ de Rishikesh : je lui dis au revoir et non pas adieu dans l'espoir d'y remettre un jour les pieds. Peut être que cet endroit m'a fait un tel effet car je l'ai pris en comparaison avec Dehli le trash mais il me semble que ca ne se résume pas à ca. Tout d'abord le plaisir d'avoir apprivoisé en douceur cet endroit. Les inquiétudes et le mal être du debut quand je marchais seule en ses murs. Puis peu à peu, une quiétude qui nait, s'étendant en tous lieux et à tous les moments de la journée.
Mais c'est l'ironique loi du voyage qui pousse à partir vers d'autres horizons lorsqu'on est enfin parvenu à se créer un cocon confortable...

Le train: départ à midi de l'hôtel, vingt minutes de rickshaw, une heure de bus pour arriver à Haridwar dont nous prendrons le train. Toujours shootée à la Notamine, blottie sur ma couchette du haut je ne verrais pas passer grand chose de mes quatorze heures de trajet. Arrivés à Jaipur à 5h30. Je me suis un peu décidée à arreter de me faire materner par papa Remi et maman Cedric et voler un peu de mes propres ailes..Le choix reste quand même difficile à faire. Le confort en les suivants directement à Puskar ou mettre un terme à mes angoisses en sautant le pas? Finalement un petit monsieur prénommé "Tiger" vient vers nous pour nous proposer son rickshaw. C'est le moment ou jamais pour quitter le nid. Et me voilà partie avec ce sympathique petit bonhomme qui m'emmènera à une première guesthouse, complète, puis à une autre qu'il connait "cheap and confortable room". Je suis mon intuition et lui fait confiance, et en effet je ne serais pas déçue. il reste un chambre à 200 Roupies, tout à disposition avec un personnel des plus sympathiques. Et là, je consulte mes mails et apprends que Romain, un français que j'étais censée rencontrer dans le coin loge à la guesthouse d'à coté.Le confort d'être entre français risque de recommencer plus tôt que prévu...

samedi 24 novembre 2007

24 : Rishikesh (2)











Bonjour à tous! Désolé de vous avoir laissé dans le suspens ces trois derniers jours mais la possibilité de me connecter est parfois indépendante de ma volonté..

Petit retour en arrière, 23 nov :

Notre hébergeur toque énergiquement à ma porte à 7h15.."yoga!!". Je reste dans mon sarcophage douillé observant le conflit entre l'ange motivé "vas y sors tes fesses de ce lit" et le diable flemmard "une petite grasse mat'? humm ouai.." Ca sera le petit diable qui remportera la partie et je laissais donc ces deux courageux messieurs aller tous seuls au yoga. Je sors finalement la tête de la couette à 10h30. Après le thé à la menthe, passage obligé pour me sortir une bonne fois pour toute du sommeil, je me laisse embarquer dans le pèlerinage "à la conquête de l'arbre sacré". Et là : les folles grimpeuses du mont st Odile n'ont qu'à bien se tenir! Popo la ramolo 100% non-rando a grimpé jusqu'au sommet de la montagne - deux heures d'affilés - avec un dénivelé défiant toutes pentes vosgiennes - et ce : sans râler!
Nous méditerons et calmerons nos palpitations sous l'arbre mystique durant une heure avant de se lancer dans la descente.
Puis routine (et oui on peut déjà parler de routine au bout de quatre jours) : déjeuner à notre QG de Lakshman jhula, retour à la guesthouse, "douche" "chaude", partie de carte, puis dodo de bonne heure car retentative de réveil le lendemain pr le cour de yoga.

24 Novembre :

Victoire de l'ange! Non sans difficulté, j'arrive à sortir la viande du sac à temps pour mon premier cours de yoga. Et là encore, il faudra que je me fasse remarquer... Etant la n*1 des raidasses du groupe, le maitre yogi passera la séance à corriger mes postures, tentant tous les moyens pour réduire les trente centimètre séparant mes doigts de mes orteils quand j'essayais vaillamment de toucher ces derniers.
Après avoir torturé mes pauvres tendons plus de deux heures d'affilées, ma vieille carcasse semble un peu plus souple et beaucoup, beaucoup plus zen. Pour le reste : routine!

PS: comment elle sous-estime la family! Neanmoins contente que le style vous plaise!

jeudi 22 novembre 2007

21 : Rishikesh

(les photos arrivent, cyber pas equipé d'USB..)

Mon périple à Delhi fut très bref: même pas vingt quatre heures en raison du départ le soir même pour Rishikesh, capitale du yoga. La première épreuve du bus sur route défoncée... Ceux qui connaissent mon rapport à mon estomac peuvent imaginer mon angoisse. je contourne le problème en me shootant de Notamine, sérum merveilleux qui me fit dormir mes neuves heures de bus. Réveil en fanfare quand le conducteur nous jette du bus au milieu de nul part. Nous devrons prendre un autre bus pour arriver à la ville puis encore un rikchaw (touktouk indien) jusqu'à notre guesthouse. Et là... Grand luxe : toilette turc et douche dans la chambre et cohabitation avec de charmant cafards avec qui je m'amuse à jouer au curling à coups de guide du routard...
Trêve de bêtises, Rishikesh est un havre de paix qui me sort totalement de mon arrivée stressante à Delhi. L'estomac réclame à nouveau (Rishikesh est 100% végétarien, viande et alcool y sont interdit!), les poumons reprennent une bouffée d'air frais, les yeux qui s'émerveillent, des sourires, des namaste pris au vol à tout les coins de rue, des gâteaux (haha les deux soeurs boulimosses si vous saviez...), bref de l'authentique à l'état presque brut. Cette première journée se finira par la cérémonie des lumières au couché du soleil.
Le lendemain. Réveil à 7h pour mon premier cours de yoga: je n'ai jamais autant snoozer de ma vie. Sortie du sac à viande vers 7h30. Le temps du mint tea et de la motivation, nous raterons lamentablement le cours, et retenterons notre chance le lendemain...
Autant profiter de ce réveil matinal, nous partirons à la découverte de l'autre coté de la ville. Ce qui est bien pratique c'est qu'un guide se cache parmi nous. Cédric a déjà fait le tour de l'Inde et connait donc pleins de bons resto, guesthouse et endroits incontournables. Nous atterrirons donc au Ganga view, terrasse avec vue imprenable sur le Gange enlacé par les montagnes. Dégustation des honey toast, avec la description desquelles Cédric m'avait fait baver tout le chemin. Suivi par la digestion de deux heures sur la plage de sable fin (et là je vous jure que je pensais à vous emmitouflés dans vos doudoune sous les nuages alsaciens) puis re-goûter dans un autre resto sur les hauteurs (on marche un peu quand même faut pas croire...) et me voici:
On pense encore un peu profiter du calme et partir fin de semaine au Rajhastan. Suite au prochain épisode, photos à l'appui et merci à tous pour vos commentaires!
Besos.

mardi 20 novembre 2007

20 : arrivée à Dehli...







Bonjour à tous! (ps : désolé mais pas d'accent sur ces claviers)

Enfin à destination après un parcours du combattant qui commence à paris avec les grèves. Finalement, un taxi moto et deux vols plus tard me voilà arrivée à l'aéroport ou mon premier mini flip m'attends et où mon intuition a déjà payé. Il fait encore nuit, je dois trouver un taxi fiable qui m'emmènera bien à destination et d ailleurs je connais que très vaguement cette dernière où je dois rejoindre le collègue rencontré sur un forum de voyageur. Des chauffeurs me sautent dessus prétendant être des prepaids. Je les refoule à la pelle affichant ma froideur inflexible de touriste bornée et accepte au bout du quinzième qui me parait digne de confiance. S'en suit une folle course où, quant la route est trop défoncé on roule sur la voie d'en face et o ù le seul mode de communication est le glaxon... Arrivée à la brigh guesthouse à 6h30, j'y prend la dernière chambre, le miteux à l'état pur et coté rue (cf photo). Je tenterais pendant deux heures de fermer l'oeil après ma nuit blanche sans succès...
Je sors finalement la tête de ma chambre à dix heures et je retrouve les deux francais, chambre d'en face. Puis rencontre avec Egamemt John le routard attardé vietnamo-thailando-anglo-???iens...
Trois tchai (thé au lait et aux épices typique du pays) plus tard, balade sur main bazard jusqu'au buibui ou l'on déjeunera des cornflakes au miel et à la papaye (douce transition à la foreignfood..) Puis recherche d'un bus pour le nord..
Voilou pour l instant, que du positif et aucune embrouille, je sens que je vais aimer ce pays d'autant plus que le plus beau reste à voir..

vendredi 16 novembre 2007

Préambule

Me voilà sur le point de m'envoler pour l'Inde, prémisse de cette grande aventure.
Voyageant seule, il m'a semblé indispensable de faire partager un bout de mes découvertes à tous mes proches forcés d'assumer leur rôle de bon citoyen : travail, études.
A l'annonce de mon projet, les mêmes réactions ressortent toujours..avoir du courage? Je n'arrive décidément pas à me reconnaître dans cette vertu. Avoir de la chance? C'est plutôt dans cette affirmation dans laquelle je me reconnais et cela rend encore plus unique et précieux la perspective de ces neuf mois de tour du monde.
J'essayerais donc par le biais de mes récits et photos d'être le plus fidèle possible à ce que je vis mais aussi d'être le plus régulière possible dans l'actualisation de ce blog (je pense quand même un peu à ceux qui s'inquiètent pour moi).
Je ne vois pas l'intérêt de montrer un périple tout rose et sans encombres, c'est pourquoi tout sera ici montrés et exprimés, autant les joies que les galères, les paysages irréels que la misère, je resterais entière sans faire la différence entre les destinataires de tous bords qui pourraient consulter ces pages.
Trêve de parlottes, je vous laisse tous à des milliers de kilomètres espérant avoir quelques nouvelles qui me permettrons de raccrocher de temps en temps avec ce cocon qui risque de me manquer..

A tout bientôt!

PS : Une bonne partie d'entre vous connaissent mon niveau en orthographe, alors pour ce qui suit...tolérance 100% svp...