lundi 25 février 2008

26 : Première incursion dans le backpacker world...

Depuis cinq jours maintenant que nous sommes à Perth, j'ai tout le loisir d'analyser cette petite communauté que je ne peux comparer en rien avec celle des routards rencontrés en Asie. Petite description du décor...
Large bâtiment qui ne ressemble à rien d'autre qu'à un hotel et dont l'identité est donnée par la moyenne d'âge de ses residents. Tous entre 18 et 30 ans, une grande majorité d'anglophones et également une petite communauté française. Des chambres de trois à douze lits où le bordel apocalyptique des backpackers contraste avec le point d'honneur mit sur le ménage quotidien. Toute cette joyeuse petite tribu a la possibilité de se retrouver dans deux endroits clés ; la cuisine ou la terrasse. D'abord la gigantesque cuisine à l'américaine qui offre d'excellentes possibilités d'observation sur les pratiques culinaires interculturelles. Les Anglais (j'englobe la Nouvelle-Zélande, les Ozi, l'Angleterre, l'Irlande, l'Ecosse...) pourraient faire une chaine et gagner le concours du temps le plus long passé dans une cuisine. En effet, l'heure du repas est ici une fantaisie et à tout heure ils dévorent des casse-croutes débordant de bacon, fromage, huile... Tous les trois nous tentons deux fois par jour de représenter la 'saine France' en cuisinant légumes, seafood et viande à des heures "logiques". Au milieu de tout ce petit monde, je commencerais presque à aimer faire la cuisine (et la j'ai pas dis que je savais mieux la faire). Ensuite la terrasse. Une piscine entourée de tables et banquettes en bois où ici le relais s'effectue à coup de bières. Toujours pas d'heure pour l'apéro. J'ai pu voir certains spécimens saouls du vendredi au dimanche soir, la seule interruption à l'unique activité qui est de boire étant la chute finale. A peine relevés de leurs comas, la première requête sera "a carlton cold please" Pas vraiment drôle, juste un peu triste...

Première et dernière nuit en dortoir de 10 :

Prélude dans la chambre 16...Après une heure d'arbitrage pour le concours du meilleur ronfleur, je capitule en espérant trouver un environnement moins sonore dans la 6. Là, je retrouve Marion révoltée : un couple s'est permis de copuler à deux mètre d'elle, juste en dessous de mon lit. Recool raoul, l'atmosphère est ici stérile de ronflement, la nuit s'annonce pas trop mal...Si j'avais su à quel point j'aurais du apprécier ces dix minutes de quiétude...
1) La demoiselle en question revient auprès de son soupirant perdu dans son lourd sommeil alcoolique. Pour une raison obscure la demoiselle, elle aussi franchement imbibée tiendra absolument à le réveiller. Il doit déjà être une heure du matin, tu tombe de sommeil et la c... en dessous de toi gémi une centaine de fois le nom de son copain. Puis son téléphone sonne, elle y répond sans complexe et conversera tout haut pendant cinq minutes (chochotter? hein? C'est quoi?). Puis le Mr se réveille, ils se mettent à parler et à recommencer leur parade et préliminaires amoureux qui n'intéressent franchement personne...
2) Et là c'est Jackson5 le retour, un anglais à la croupe blonde, aux yeux jaune roulant dans leurs orbites sans trouver à se fixer et à la démarche théâtrale. Il doit être maintenant deux heures, il défonce à moitié la porte, allume la lumière, essayera de communiquer avec qui voudra pendant dix minutes avant de s'écrouler par terre.
3) 6h du matin c'est un autre portable qui se met à sonner, ce qui finira par réveiller les tourtereaux. Ces derniers crieront à leur pote que oui, son téléphone sonne (comme si on n'avait pas compris). Il essayera de tendre son bras, encore un peu, sans succès, puis c'est tout son corps qui finira par terre dans un lourd fracas...Hahaha c'est drole tout le monde rigole sauf Marion et moi qui commençons à franchement sentir cette puslion meurtrière grandir, grandir en nous...
4) Capitulation à 7h du matin. Les Anglais ont gagné. Les Français irons pester sur leur défaite devant leurs petits déjeunés.

jeudi 21 février 2008

20 : Australia - Perth



Come back to civilisation! Après une nuit blanche dans l'avion me voilà sur un sol tout nouveau. Encore cette impression d'être cette nouvelle voyageuse du tiers monde qui découvre le monde des riches et son café à trois dollars... Déjà dans l'avion, au milieu de tous ces blondinets aux visages carrés et à la charpente coriace, je remarquais un intrus; un grand haricot brun aux traits fins arborant la barbe du traveller. Pas de détour dans mon esprit, c'est a 80% sûr un français, et à 90% sûr un holiday worker comme moi. Au bout de trois mois et de nombreuses parties de "à ton avis il/elle est d'ou?", un petit radar à origine pousse là, juste entre les deux yeux... Arrivée à 5h, j'aurais la même idée que lui d'attendre une heure un peu plus correcte pour partir à la recherche du premier hostel. Finalement, la curiosité me titillant plus que jamais, je voudrais vérifier mes prédictions...Résultat : 20/20. Nous déciderons alors de mettre en oeuvre cette bonne vieille solidarité d'entre voyageurs solitaires et partirons ensemble en quête de notre guesthouse . Surfeur de toute une vie, je me laisserais entrainer dans un hostel au bord de la mer. Deux jours à attendre Marion, autant que ce soit au bord de la mer... Au lit bien tôt pour rallumer le feu et réveil aussi tot pour aller explorer Perth city. Marcher, marcher et remarcher (l'idée de prendre le bus paraitra incompréhensible à ce trekkeur acharné) puis visite de king park, et réservation du autre BP en ville bien moins cher. Et pour couronner cette supractive journée, ma première leçon de surf...à suivre

légende ;

- vue de Perth city
- kings park (joli mais un peu blasant après les parcs nationaux asiatiques..)
- plage de Carlboraugh (ou quelque chose comme ca)

dimanche 17 février 2008

18 ; Retour a la civilisation





17 : Dommage que les photos ne soient pas fidèles aux paysages réels de Gili. Le bleu n'est pas assez bleu,le soleil pas assez éblouissant et on ne peut sentir l'odeur délicieuse se dégageant des mets balinéens...

14, 15, 16 : triades auxquels ont ne peut donner qu'un seul titre : "la glande de l'extrême". Voici la journée type à Gili ; levé 8-9h, petit dej' sur le perron de notre bungalows, départ pour la plage, dix minutes plus tard nous voilà telles deux loutres, l'une rougissant au soleil, l'autre à demi émergée, snorkellinant à la recherche de beaux gros poissons colorés. Puis nos peaux cuisantes (enduites de creme solaire bien évidemment-Nb pour famille inquiète) commencent à nous rappeler que nous nous rapprochons de midi et qu'il faudrait se décider à se mettre en route pour les durs huit cent mètre qui nous séparent des restos. Après le trajet lors duquel on arrivera encore à se plaindre de la chaleur (après le tourisme de luxes, les travellers deviennent maintenant des touriste ingrats et blasés...shame on us!). Là nous nous installons, en prenant bien sur le soin de choisir la table la plus près de la mer, réussirons à patienter à l'aide d'un jus frais puis le déjeuner, toujours à la mode indonesienne (un des seuls point dont on peut etre fière : ne jamais céder à la western food et à chaque repas, tenter d'accroitre notre culture culinaire). Puis c'est la mini sieste, qui commencent au resto et qui se finira à l'ombre d'un cocotier. Puis les huit cent mètres toujours aussi long à parcourir, la douche, encore un petit coup de sieste puis George, savant que je prends environ cinquante minutes, me suggère de commencer à me préparer. 6h30, nous sommes dehors à la recherche de la bière vraiment pas mérités pour un sous, puis le repas (au resto ou...imaginez... petits cabanons privés, vue sur la mer, installés sur de gros coussins et divertis par un bon DVD). Puis c'est le moment critique ou il faut sonder nos petits êtres feignant pour la suite des évènements. Deux solutions, soit la fête continue avec cocktails et autres rencontres, soit notre vie de vieux couple nous rattrapera et nous irons au lit à 21 heures...(NB : là je tiens à anticiper toutes les remarques des pipelettes famili-amicales : George est un AMI!)

17 : La fièvre du travellers s'est à nouveau emparée de nous. 6h30, petit dej' avalé en cinq secondes, un kilomètre à pied avec le packbag de quinze kilos, trente minutes d'attente sous un soleil brulant, trente minutes du bateau tanguant, débarquement à Bangsal où nous attendent les mêmes harceleurs aux dents aiguisées. Après cette bataille humaine, deux heures de van à quarante degrés (plus les chaleurs internes provoqués par la conduite à l'indonésienne), une heure d'attente du ferrie, puis 5h30 de ferry assis par terre tentant de fermer l'oeil malgré la chaleur et les odeurs de la fumée noirâtre s'échappant de la grosse cheminée à quelques mètres de nous, débarquement à Padangbai, 1h30 de van en sureffectif de passagers, arrivés à Kuta à 19h et enfin recherche d'une guesthouse. Après cette longue journée nous rappelant à notre condition, nous succomberons sans meme se poser la question à l'option vieux couple.

18-19 : rien de passionnant. Seules deux missions : shopping à Kuta et faires mes au revoirs à l'Asie. Mon avion part demain vers minuit pour Perth ou je retrouve le gnome escovien...

Légende : tentative de vous montrer les dégrades de bleus.. ; George apprenant la technique de découpage de la fraiche coconut ; Pour être précise : riz à l'échalote et légumes mijotés dans une sauce "coco-curry" ; nouvelle tentative...

Comments :
- paps : on peut aussi rouler pas vite avec une 125...et c'est ce que ta raisonnable fille fait...Pas de solex et je ne suis pas assez tête brulée pour me déplacer en velo dans les villes asiatiques...
- farcinet : pas besoin de permis! Et puis je sais très bien conduire! C'est juste les autoritées francaises qui ne comprennent rien à rien...

mercredi 13 février 2008

13 : gili gili

10 : Départ pour Padangbai, porte de sortie balinéenne que nous emprunterons pour rejoindre Lombok. Joli petit village de pêcheur, rien à y faire de passionnant, à part boire des bières, de l’arak (le tord boyau local nommé sous ces termes par un balinéen lui-même) et déguster comme tous les jours des fraiches denrées marines.

11 : Départ pour Lombok, plus précisément pour Senggigi supposé être notre point de chute avant de rejoindre les iles Gili. Quatre heures de ferry avec une pipi-box emplie à rebord (la torture des toilettes impraticables et aller vous cacher derrière un sapin en pleine mer n'est pas chose facile...) et un estomac criant au scandale. Arrivés au port à 15h puis le van jusqu’à Senggigi. Là, encore l’impression d’être les seuls touristes du lieu.. Difficile à imaginer, ces ribambelles de restos, cafés, hôtels et clubs complètement vides, le serveur adossé à son bar attendant “le” client de la journée…

13 : Après une autre journée à la classique mode fainéante de Bali, nous voilà enfin partis pour notre ultime but paradisiaque, les iles Gili. 8h30, le minivan nous conduit au fameux port d’embarcation de Bangsal. Nous sommes prévenus de la galère qui nous attends par l’encadré du lonely planet “comment survivre a Bangsal”. Là, une horde de “harceleurs” armés de leurs colliers, montres, billets de bateau hors de prix nous attendant la bouche salivante à la vue du touriste pigeon. J’arriverais à me débattre grâce au reste de mon expérience indienne alors que George cèdera finalement son short de surf et recevra en retour des paroles antipathiques et menaçantes. Près de deux heures d’attente avant que le bateau pour gili trawagan soit rempli des vingt personnes règlementaires et cinq tonnes de marchandise qui sera vendue trois fois le prix sur l’ile. Quarante cinq minutes de tangage intensif plus tard, nous voilà débarqués au paradis, ses eaux bleu lagon, l’absence de moteurs et sa relative tranquillité du à la baisse du harcèlement (le cota locaux-touristes étant ici bien plus raisonnable).

Première journée assez morne pour cause de pluie qui ne nous laissera aucun répit. Prétexte à la sieste, puis sortie nocturne dans ce premier lieu vraiment touristique pour se noyer au milieu des autres blanc-bec, partager nos histories de routards, se donner des conseils sur tel ou tel pays, se rendre compte que même si je n’ai pas encore croisé de fille de mon âge voyageant seule sur une longue période, je fais tout de même partie d’une grande famille.

14 : Le capitalisme aura réussit à contaminer le paradis quand les affiches de soirées m’annonce que c’est aujourd’hui la Saint-Valentin. A défaut de fleurs, c’est le temps qui nous fera aujourd’hui cadeau du beau temps jusqu’a au moins 16h! Rien de très passionnant, nous suivront toujours cette routine de vieux couple occidental.

Ps les photos arriveront le 18, correspondent à mon arrive a Kuta (internet pas aussi flemard qu’ici)

Réponses aux comments :

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marc : cette référence à Patrick Sebatien n'arrivera décidément pas à te faire descendre de ton pied d'estale. Et puis regardez moi ce style dans l'écriture, cette grace dans la formulation...
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tony : à part avoir egratiné un ridicule bout de parchoque de ta voiture je n'ai jamais rien cassé d'autre! Je suis une super pilote et au fond de toi tu le sais. D'ailleurs attends toi à me voir venir quémander la bandi, j'en suis à la 125 à 4 vitesses et je ne vais pas m'arrêter là!
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pap : hériter d'une physionomie et d'yeux claires..je veux bien. Mais pour certaines autres tares tu aurais vraiment pu faire le tri.
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juanita : you're welcome! All the pleasure is for me!

samedi 9 février 2008

08 : Dur dur d'etre un routard...


Arrivés. Après avoir comparé l’offre et fait nos petites moues de touriste insatisfait, nous réussiront finalement un exploit. Aussi une grave bavure à la bible du backpacker, chapitre logement, où le plus pourri y est le plus digne.

Notre chambre est princière (avec même les petites fleurs sur le lit), sans compter la piscine et son décor indécent. Tout ca pour exactement 2.90euros/pers breakfast inclus. Ces prix défiant tous espoirs du touriste radin s’expliquent par une offre démesurée comparée à la poignée de touristes actuellement présents (car nous somme en pleine saison des pluies)

8/02 : Une ces journées où Pauline en fait des siennes...et ca, tellement bien;

Joyeusement partis à la découverte de Singajara, voisine de Lovina et de son supermarché à dos de scooter en compagnie de George. Elle entre dans le magasin, fait ses achats, puis, une fois à la caisse, se rend compte qu’elle n’a plus ses clefs de moto. Elle paye et bien sur commence par demander à George de fouiller dans ses poches.

Et non…Mais peu à peu le souvenir d’avoir cette sale habitude de les mettre dans son casque revient. Puis au autre, celui d’avoir cette façon de jouer avec son casque en le faisant tournoyer dans tous les sens. Et enfin la conclusion qui s’impose à mon petit cerveau, celle d’avoir a coup sur fait valdinguer les clefs je ne sais où.
Après deux heures de recherche sans succès, je me ferais aider par Judah (qui finalement ne me trahira pas hahaha...) qui appel;era un ami puis un autre. La moto au garage, l’obligation de tout ouvrir et de changer toute la serrure (le double étant Ubud, à plus de 100km..). L’opération durera deux heures et coutera quelques 3 euros, une broutille comparé à l’autoflagelation mentale que je m’imposerais durant tout ce temps (ayant aussi impliqué George, le privant ainsi d’un après-midi au bord de la piscine). Ne pouvant que me confondre en excuse, ce dernier, trop gentil comme à son habitude, ira même jusqu’à me remercier pour avoir impulsé cette aventure nous offrant ainsi une peripétie de plus…Nous finirons par être invités chez Judah pour le café puis retour vers 16h, moi moralement éreintée et Goerge encore tout excité. Repos du guerrier au bord de la piscine puis j’irai jusqu’au massage balinneen qui arrivera finalement à me faire renaître de mes hontes de la journée.

réponses aux comments :

- la brioche nimoise et sa tribu ; cette attention me touche énormément, surtout l'idée que même me connaissant très peu, mes aventures puissent susciter un tel intérêt...merci de me soutenir ainsi, surtout isolée à des milliers de km, les mots prennent une importance considérable.

- fanoche : c'est ma camera qui fait des bisous aux paysages, j'y suis presque pour rien moi...

- marco ; enfin la trace du Freud de mon enfance..hooo grand Marco, je te pris de continuer a ponctuer ce blog de ta connaissance infinie...


Photos ; La dure vie de George en voyage...



6 : au pays des volcans.






(je vais essayer de rester calme étant donner que ayant toucher le bouton ON de l'ordi avec mon satané gros orteil, je dois recommencer mon récit depuis le début...)


6/02 : Début de l’aventure. Direction le mont Batur. Deux petites heures de route et déjà le décor qui va nous entourer pendant ces deux prochains jours se déroulent devant nous. De gigantesques monts crochus, pour la plupart des cratères (et pour certains encore bien actifs) s’admirant dans les eaux argentées du lac. Le tout finement décoré de ces courbes et arabesques de cendres noires, stigmates des éruptions passées. Après avoir été prise au vol par Bob, nous atterrirons dans sa guest house et y acquerrirons la meilleure chambre et son balcon vu sur le panorama précédemment décris, tout ca pour le prix scandaleux de deux euros cinquante par personne.

7/02 : Maintenant il faut assumer les conséquences de la signature du treck la veuille et l’idée de se prendre pour un warrior. Et cela commence par le réveil à 3h du matin. Quel petit défis pour un grand guerrier…Ensuite on relève le niveau par l’ascension du volcan, dans le noir total et la frisquitude (laissez moi être indigne de la langue francaise!) nocturne pendant deux heures (dont la dernière sera de la grimpette quasiment à pic. Arrivés à 5h au sommet, rouge et dégoulinante (heureusement qu’il n’y aura pas de témoins de ce spectacle pitoyable, le jour ne se levant qu’à 6h30.)

Les premiers au sommet, nous finirons cependant par n’être pas moins de trente spectateurs du fameux levée de soleil, suppose être l’attraction majeure du treck. Tout nuageux et juste quelques couleurs matinales à photographier, je porterais plus d’attention à mon petit dej’ volcanique (toast à la banana et oeufs durs cuits sous les hottes naturellement chaudes). 7h, c’est reparti pour un autre cratère, puis la descente, cette fois de jour, ou je pourrais vraiment constater la difficulté du parcours et par la même occasion, la puissance du guerrier…Retour à 9h pour un second petit dej’, puis départ pour Lovina, notre prochaine destination sur la cote nord. Première occasion d’une immersion dans l’Indonésie profonde quand la pluie nous obligera à nous arrêter dans un village où le touriste est encore une bête curieuse pleine d’intérêt. Deux cafés, vingt sourires et dix mots balinnéens appris plus tard, nous repartirons pour enfin atteindre notre but.

mardi 5 février 2008

05 : Bali et paysages...







L'impression que mes poumons comme deux grosses pierres et tout mon corps comme une lourde éponge...Aussi celle de peser 100kg et d'être comme ces gros être dégoulinant de sueur et aux cheveux tous gras.
Malgré cet état révélant tout l'anti-sexy de ma personne, mes yeux, eux, resterons intactes et engrangerons toute la magnificence des scènes indonésiennes.
Alors que je pensais être quelque peu blasée de la nature asiatique, le premier champ de riz me fera immédiatement changer d'avis. Le même continent et pourtant des paysages, visages, coutumes si différents.
Le deuxième jour, nous déciderons d'épargner nos jambes meurtries de la veuille et de louer un scooter afin d'approfondir un peu plus l'exploration du centre de l'île. Temple de Tampaksiring puis un autre et encore un autre. Retour à Ubud puis départ pour le temple de Purah Tanah Lot et son fameux coucher de soleil. Tous les touristes au rendez vous, tels de petites fourmis greffées à leurs appareils photos, s'excitent ca et la pour se faire prendre avec un gros piton autour du coup ou autres attractions sur-mesure.
Troisième jours, départ pour le nord à dos de scooter, direction Lovina, la fameuse ville de pêcheurs, avec une halte prévue dans les montagnes. En espérant que le temps nous permettra de partir pour un trek car durant la saisons humide, les sites ne sont que rarement ouvert au public...

legende photos :
- rizières...
- chemin lors de l'interminable balade
- temple de purah tanah lot
- riziere et couche de soleil

04 ; Bali ; culture et tradition





J'arriverais dans la nuit du 2 Mars sur l'île et serais forcée de passer ma première nuit à Kuta, le St tropez balinéen. Dès le lendemain, je partirais à la recherche d'un moyen de fuir le tourisme de masse. Une heure de l'après-midi, à peine douze heures après mon arrivée, me voila déjà embarquée dans un van pour Ubud, ville où la culture balinéenne y est supposée être la plus riche. Là je rencontrerais George l'allemand, fraichement débarqué de Nouvelle-Zélande et prévoyant deux-trois semaines exotiques avant son retour au pays de la Wurcht. Comme le backpacker veut sauver de l'argent et par la même occasion trouver quelque agréable compagnie pour partager ses nouvelles découvertes, nous déciderons naturellement d'emménager ensemble. Premier jour, nous suivrons une balade conseillé par le lonely planet. Durée annoncée; deux heures et demie. Durée réelle ; près de six heures...Malgré l'effort physique que j'ai du déployer (et oui, ce n'est pas trois mois de travelling qui a réussit à faire de moi une athlète) et la chaleur étouffante à supporter, toutes les merveilles, effacent en un regard, tout ces désagréments. A ce sujet, parlons du temps. C'est bien la première fois que j'expérimente la mousson et son humidité...suite sur page suivante

vendredi 1 février 2008

02 ; Drole de Singapour...





























Dernière journée dans le New York asiatique.. Après une nuit de douze heures plus que ravigotante dans mon dortoir de filles (l'avantage du dortoir unisex ; t'a peu de chance pour que ca ronfle, quoi que; je ne m'entends pas dormir...), check out à midi, je pars pour voir la Santosa Island dont on m'a beaucoup parlé. MRT (métro de Singapour), puis je m'offre le trip en cable car (= les oeufs au ski) pour rejoindre l'île. C'est de là, perchée dans ma bulle de verre que je peux voir toute l'ampleur du mot "expansion" en ce qui concerne Singapour city. Les photos parlent d'elles mêmes. L'île en elle-même est aussi une surprenante démonstration de cette industrialisation démesurée. Imaginez un endroit artificiel de A à Z, de la végétation, aux criques dessinés clairement par la main de l'homme. Ce petit paradis du faux est cependant très apprécié par les gens d'ici qui pensent s'échapper du buildingworld pour un peu d'exotisme. Mouai...

En bref, deux jours de Singapour auront été largement suffisant pour l'amoureuse de la nature et de l'authentique que je suis. Je suis cependant bien contente d'avoir pu y sonder l'atmosphère et vu ce qu'était une ville entièrement peuplée de l'immigration.

Il faut quand même que je relate les quelques bizarreries de Singapour...
- Si tu veux fumer, c'est à coté de ton copain le cendrier
- Si tu veux un chewing gum, tu restes chez toi.
- Tu as intérêt d'aimer les panneaux barrés et cerclés de rouge; c'est une ville qui regorge d'interdits les uns plus étranges que les autres.
- Si tu prends le métro, tu risque de tomber sur le couloir qui fait peur (la preuve en vidéo: à deux mètres des portes, elles s'ouvrent toute seule et des grosses voix se mettent à hurler dans tout le hall)
- Tu rencontrera à tout les coups la chasse d'eau magique qui se tire toute seule à peine tu t'es levé de la cuvette.
- Enfin, voir tout le monde parler anglais entre eux alors qu'ils sont a 90% asiatiques. (pour la petite histoire, Singapour n'a pas d'identité proprement parlée, ses habitants ne se disent jamais "singapouriens" mais thai, chinois, coreens, malais, indiens...)

Légende photos:
- petit d'apercu du night market chinois
- attention, si tu roule ici en velo c'est 1000$ d'amende (500euros)
- Singapour city, vu du cable car, vegetation et plage sur sentosa island.
Réponse aux comments
- Mariposa : haaaaaaaaaaaaaa (y'a que ca a dire...). Je garde espoir de pouvoir les chopper quelque part au passage entre Sydney et mexico...on peut toujours rêver..Dommage, c'est le concert ou le plus logique aurait été qu'on soit toute les deux en souvenir du passé..
- paps : "non non moi j'ose pas, vas y toi demande!" A oui je me souviens bien de cette période. Et ben faut dire que le polichon à bien changé et que mnt elle sait faire presque tout toute seule sans avoir trop peur que son interlocuteur la mange...
- farcinet ; c'est quoi cette private joke! jsuis de la famille mais je comprend quand même pas!
- lesly ; pas de souci cousine, et merci pour les futurs plans que tu va me faire partager pour l'amerique du sud, ca me sera bien utile!
- anais ; trop de compliments, je vais doubler de cheville! c'est une boutaaade bien sur (big up a Mr Grille), je resterais tout pareil de ce cote la. Merci d'etre la.