samedi 9 février 2008

6 : au pays des volcans.






(je vais essayer de rester calme étant donner que ayant toucher le bouton ON de l'ordi avec mon satané gros orteil, je dois recommencer mon récit depuis le début...)


6/02 : Début de l’aventure. Direction le mont Batur. Deux petites heures de route et déjà le décor qui va nous entourer pendant ces deux prochains jours se déroulent devant nous. De gigantesques monts crochus, pour la plupart des cratères (et pour certains encore bien actifs) s’admirant dans les eaux argentées du lac. Le tout finement décoré de ces courbes et arabesques de cendres noires, stigmates des éruptions passées. Après avoir été prise au vol par Bob, nous atterrirons dans sa guest house et y acquerrirons la meilleure chambre et son balcon vu sur le panorama précédemment décris, tout ca pour le prix scandaleux de deux euros cinquante par personne.

7/02 : Maintenant il faut assumer les conséquences de la signature du treck la veuille et l’idée de se prendre pour un warrior. Et cela commence par le réveil à 3h du matin. Quel petit défis pour un grand guerrier…Ensuite on relève le niveau par l’ascension du volcan, dans le noir total et la frisquitude (laissez moi être indigne de la langue francaise!) nocturne pendant deux heures (dont la dernière sera de la grimpette quasiment à pic. Arrivés à 5h au sommet, rouge et dégoulinante (heureusement qu’il n’y aura pas de témoins de ce spectacle pitoyable, le jour ne se levant qu’à 6h30.)

Les premiers au sommet, nous finirons cependant par n’être pas moins de trente spectateurs du fameux levée de soleil, suppose être l’attraction majeure du treck. Tout nuageux et juste quelques couleurs matinales à photographier, je porterais plus d’attention à mon petit dej’ volcanique (toast à la banana et oeufs durs cuits sous les hottes naturellement chaudes). 7h, c’est reparti pour un autre cratère, puis la descente, cette fois de jour, ou je pourrais vraiment constater la difficulté du parcours et par la même occasion, la puissance du guerrier…Retour à 9h pour un second petit dej’, puis départ pour Lovina, notre prochaine destination sur la cote nord. Première occasion d’une immersion dans l’Indonésie profonde quand la pluie nous obligera à nous arrêter dans un village où le touriste est encore une bête curieuse pleine d’intérêt. Deux cafés, vingt sourires et dix mots balinnéens appris plus tard, nous repartirons pour enfin atteindre notre but.

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