vendredi 30 mai 2008
28 : San Pedro & Vallée de la Luna..
jeudi 29 mai 2008
27 : uno beloleto de ida para San Pedro por favor!
lundi 26 mai 2008
23-27 : La belle Salta.
Ici tout est différent, le climat (je retrouve à nouveau l'été à 30C), les gens sont à présent métissés, le rythme bien plus cool et chill'out que la bruyante Buenos Aires..Voila quelques unes de mes aventures tout au long de ces trois jours..
Une journée de plus à Salta, laquelle je décide d'optimiser en prenant le téléphérique pour capturer une vue panoramique de la ville.. Mais voila que mongolito entre en scène. Rien de compliqué, suffit de regarder la carte et suivre l'unique rue allant au téléphérique. Seulement, après une heure de marche, et voyant l'environnement se faire de plus en plus craignosse, débilito commence à se poser des questions..Après s'être renseignée, elle comprendra vite qu'elle a prit la rue dans le mauvais sens... Pas grave se dit elle, ce n'est que la centième fois, il faudra juste essayer de ne pas se tromper le jour de son mariage...
mercredi 21 mai 2008
21 : Cumpleaños muy feliz en la capital..
samedi 17 mai 2008
16-18 : Buenos Aires et histoire dôle..
L'histoire commence ce vendredi en fin d'après-midi quand, errant seule dans les rues de Buenos Aires, une jeune fille me courra après...Après cinq minutes de discussion et la rencontre de quelques autres personnes, je repartirais une carte de visites en main, un rendez-vous au dos de celle ci..
J'arrive comme prévu à 14h, échange les bises universellement hypocritement et tente de comprendre ce qui se passe. En voyant les autres ""modèles"" arriver je comprends vite que la qualité du casting est médium, voir même pourrie..
Des gens qui arrivent au compte goutte, filles super-artificielles et garconnets aux physiques excentriques qui pour certain n'en reste pas moins ingrats..
Je suis donc là pour un défilé télévisé qui aura lieu dans une semaine et, à la vue de mes collègues, même maquillés et photoshopés, je ne vois pas bien ce qu'ils pourront faire de nous...
On ne perd pas le nord, on est censé être dans la mode alors maintenant il faut défiler. Et c'est là que le spectacle prendra son caractère le plus pitoyable...
Ces nénettes gonflées à la silicone jettent violement leurs fesses d'un coté puis d'un autre affichant un air de "toute façon c'est moi la plus belle", tandis que les garconnets ondulent leurs épaules d'un air faussement cool... C'est décidé, je ne défilerais pas au milieu de ces animaux de cirque.
Je reste alors là, regardant cette scène zoologique orchestrée par ce producteur de mode raté homo-hystéro-maniaque dont le ridicule bloquera mes maxillaires tout au long de cette scène expérimentale..
Mais mon calvaire ne s'arrêtera pas là..il faut maintenant se dégager de tout ces mâles argentins en course pour la drague de la frenchie à coup de "ch" pleins la bouche...
Au bout d'une heure de cette mascarade, le vase prêt à déborder, je déciderais de quitter ce lieux complètement louffoque pour respirer l'air pollué mais frais de Buenos Aires.
Bilan : A vrai dire je n'avais pas une once d'attente dans les débouchés de cette aventure et je suis à présent très contente de pouvoir ajouter une péripethie unique de plus à mon tableau de bord. C'est ainsi que je vois ma vie et tout particulièrment la facon dont je la mène durant ce voyage ; se dire que toute expérience, quelle qu'elle soit, est bonne à prendre, peu importe si cela me correspond, il suffit que cela m'intrigue...
Légende : trois premières photos qui vous donnent une idee de la beauté de BA, principalement de par son architecture emplie d'histoire. les deux dernières sont prises du cimetière, aussi un lieux à ne pas manquer.
jeudi 15 mai 2008
11 - 15 : Argentina : Mendosa & la llegada a la capital
Après une nuit dans mon dortoir de douze et un sommeil chamboulé pour cause de "psychose bedbucks" (puce de lit, la gale des backpackers), me revoilà retrainant mon fardo dans le metro puis à la gare de bus de Santiago. A peine arrivée devant celui censé me conduire à Mendosa, je retrouve le couple de Francais rencontré trois jours plus tôt à Valparaiso... Qui aurait cru que l'Amerique Latine elle-même est si petite?
Les trois frenchies embarquerons dans ce bus direction Mendosa, ville frontalière à l'est de l'Argentine. L'idée de faire sept heures de transport et de passer une frontière est des plus blasantes. Mais quand il s'agit de celle là...
Un paysage lunaire à couper le souffle, un désert de montagnes reflétant un camaïeu de brun-rose-beige, à perte de vue, une impression de retour en des temps préhistoriques.
Une attraction qui ne coutera à peine douze euros avec en bonus une possibilité de pratiquer son espagnol avec le douanier (Chili-Argentine : une des frontières les plus facile à passer. Plus je remonte, plus les minutes d'attentes peuvent se transformer en heures et les trois mots en espagnol en interrogatoire musclé - petite pensée pour Sophie qui a eu le malheur de ramener une pomme au Pérou..)
Arrivés à Mendoza et partage d'un dortoir avec mes trois nouveaux compañeros ; Le couple de parisien, et Anna, Allemande et tout juste vingt et un ans rencontrée dans le bus.
Le lendemain sera placé sous le signe de la marche, pendant trois bonnes heures, à la découverte de la ville de Mendosa. S'en suivra un repas et une passionnante discussion avec Anna dont la maturité n'aura cessée de me sidérer.
15 : Réveil de toute la joyeuse compagnie franco-allemande pour cette journée vélo dans les vignes autour de Mendoza (on greffe ici au groupe de base deux autres français étudiants a Valparaiso) . Après quarante cinq minutes de bus, nous voilà à Maipu. Pour une poignée de pesos nous louerons des vélos et, carte des bodegas en main, nous partirons pour les dix premiers kilomètres. Le but étant ici d'aller au bout du parcours puis remonter doucement de dégustation en dégustation, le pédalage censé être ainsi de plus en plus facile.
Première étape ; la bodega carinae tenue par une famille française. Visites des caves, explications puis dégustation que nos estomacs à jeun nous fera immédiatement sentir...
Nos papilles stimulées et nos sacs à présent alourdis par une bouteille de ce bon rosé argentin, nous voila repartis pour une autre bodega, une autre visite de cave et bien sur une autre dégustation. Notre culture en matière d'oenologie un peu enrichie nous voila repartis pour Mendosa, puis, une heure plus tard, je sauterais dans mon bus pour la capitale.
dimanche 11 mai 2008
09 : 3 baroudeuses dans le vent..
07 - 08 : Valsparaiso and around
Ps : Toutes les photos de ces 2 posts sont issues de celle que j'appelle ma "shitty camera". Dans l'obligation de redoubler de prudence et proteger ma "master camera", et ayant entendu des rumeurs de raffle à la volé d'appareils photos, tout specialement au sein de cette ville, j'ai prefere ne pas tenter el diablo.
C'est donc reparée de mon jetlag et dotée à nouveau de mes ailes super-sonic de voyageuse, me revoila sur les traces de Celine à la decouverte de Valparaiso, ville côtière à 2h de bus de Santiago.
Apres avoir lutter contre les pentes à 90 degres (la ville est tellement pentue qu'elle est parsemée de ces fameux "ascenseurs de rue") , me voila enfin installée a la "casa adventura" dont le majeur atout sera d'offrir un dej´garguantuesque et des lits "comme chez mémé", coiffée de couettes mouelleuses à souhait. Et là je peux vous assurer qu'après avoir changé de lits plus de 120 fois en 6 mois, l'effet est carrement jouissiffe..
Commencons par le cadre. Tout un enchevetrement de rues pavées, ces dernières bordées de maisons montrant fierement leurs couleurs vivent. Les murs sans proprietaires ne ce font pas ici marcher sur les pieds dans cet intense concours a la vivassité. Ils arborent pour un grand nombre des graffitis (à ne pas confondre avec les tags tous degueulassent de chez nous..) racontant une part de culture latino-americaine.
Et puis l'ambiance, comme si les murs transpiraient d'histoire, de lutte, de chaleur, de joie..Et cette chose incomprehensible qui se plaque alors sur le regard des gens et s'imprègnent dans l'air des cafés de la ville. Difficile à décrire, je sais au moins que Célich. saura comprendre ce que je veux dire..
Puis le visiteur naif montent à grand effort sur une des rues hautes de la ville, comme la fameuse caille Alemana par exemple, se retourne, et découvrira bouche ouverte, un "Woaa" à sa sortie, une vue panoramique inedite. La mer tombant dans le brouillard, puis cette mosaique de toits colorés a perte de vue..pas pire..
Retombons sur terre et revenons a la casa de las couettas mouellas pour faire la rencontre de Klint l'Australien exilé ici depuis 3 ans pour cause d'histoire d'amour avec l'Amerique du sud. 1ere sortie dans le monde nocturne latino, rien de bien tardif, juste un 1er appercu de ce qui règne ici et definitivement, j'adhère..
mardi 6 mai 2008
05 : Le jour le plus long et la llegada en Chile
05 mai 2008
Enigme : Qu'est ce que cette journée la plus longue de ma vie?
Elle se traduit par deux petit dej', deux déjeunes et trois diners, deux periodes de jour et deux de nuit, une première partie sur un continent et une deuxième sur un autre, un jetlag carabiné et une drôle d'impression que le temps s'est arrêté..
Solution théorique :
24 - 8 = 16, puis 24 + 16 = 40 (vous trouvez ici rien de logique? Ai-je été un jour douée en math?)
Solution pratique :
Voler d'un point A à un point B séparé l'un de l'autre par l'océan Pacifique.
Solution appliquée à mon exemple :
Vol de la Nouvelle-Zélande au Chili, départ le 05/05 à 20h et arrivée le 05/05 à 16h. Nous y voila, ce 05 Mai a dépassé les limites du temps et s'est offerte la folie de durer 40h...
Elargissement métaphysique (!!)
Serais-je maintenant plus veuille que quelqu'un né le 19/05/86 et n'ayant pas traversé le Pacifique?
Trêve de boutâdes et de considérations totalement inutiles me voila quand même arrivée au Chili après cinq d'attente à Auckland et 10h d'avion à épuiser le stock de films et jeux videos n'arrivant pas a trouver le sommeil (j'oubliais de preciser qu'à ce moment là je suis en compagnie d'Albane, autre tourdumondeuse rencontrée auparavant dans le désert australien). Arrivées heure locale 16h, la temperature externe est de vingt cinq degrés, les gens parlent espagnol, nous pas, et seule une bonne nuit de sommeil pourra me faire definitivement tourner mon cerveau en mode "America del Sur".
06/05 : Enfin le 6! Une nuit assez marginale due au jetlag.. 20h-00h, puis un éveil jusqu'à 5h30 à faire des cours/tests d'espagnol sur internet, les aurevoirs à Albane qui partira aux aurores pour son avion direction l'île de Paques, puis les yeux qui piquent et redodo de 6h à 9h. Petit dej' offert par la maison puis avec toutes ces bonnes choses dans le ventre, je me sentirais enfin un peu plus d'attaque pour ma première expedition dans la capitale chilienne. Métro jusqu'au centre, petite ballade à travers les rues encombrées et déjà je réalise à quel point le mythe de "l'amerique du sud dangereuse" est faux..(avant qu'on me traite d'inconsciente, je précise qu'ici je ne généralise pas à tous les pays d'Amérique latine!). Certes, je suis une Gringa et quelques chillenos ne manqueront pas de me le rappeler à coup de sifflements et de mots jettés par les fenêtres de voitures, mais cette difference n'est ici absolument pas signe d'insécurité, physique du moins... Aussi que le metissage est ici très légé, que la vie semble, à très peu de chose près, aussi developpée que la nôtre et que, relativement à cette derniere idée, les prix sont bien plus élevés que ce que j'avais imaginé. Pas plus de constatation pour aujourd'hui, mes résidus de jetlag me ramène à la realité de la sièste qui m'attend de pied ferme..
Legende : couché de soleil sur Santiago de Happy House ou je loge en ce moment.
Reponse aux comments
- Sophie à qui je fais mes excuses publiques pour lui avoir fait ratter son entretien d'embauche alors qu'elle m'emmener a l'aeroport..
- Fred ou "cheese-jesus" qui est responsable de ma défrustration fromagère en nous en piquant à 2 reprises du boulot..
- Valichon que je n'ai pas essayer d'appeller..et avec qui je tchine son cocktail parisien a coup de Pisco sour chilien.
- La riomz psychosée des maladies (bon c'est mieux de l'etre trop que pas assez..et le je ne me cite pas su tout) qui a interet de me dire rapidement comment s'est passé son arrivée asiatique
- A la guapissima anais del Puebla! no entiendo todo tu mensaje pero va a mejorarme..Hay que porque aqui nunca habla inglès..Espero que tu exam se pasaba bíen, tu es la màs fuerta! (Por favor, no te burla de mí, sabe que mi español es merdissima..)
dimanche 4 mai 2008
30/04 - 05 : Auckland ou ma derniere escale dans la western life..
Réponses aux comments :
1) Que cette Heloise se manifeste et decouvre son identite! 2) Gode & PeiPei : un grand merci a la crème de la javateam' de me soutenir de cette maniere! Et pr la famille qui vont finir par croire que je suis alcoolique, se mettre la tête a l'envers signifie bien evidement faire le poirier.. 3) Big up' aux bloggers fidel'crew (surtt les soeurettes, mum, val', anais et ts les autres) pour leurs jolies compliments et leurs mots d'encouragenements qui en sont pour beaucoup dans l'application que je mets à actualiser souvent ce blog. 4) Bonne chance à l'escovienne qui repart aujourd'hui rejoindre son cheri en Australie avant de parcourir l'Asie. Qui aurait cru que Eschau, ce bourg alsaciens aurait pu faire grandir des graines de voyageuses?
Hasta la vista compagneros!