vendredi 30 mai 2008

28 : San Pedro & Vallée de la Luna..





























Arrivée à San Pedro de Atacama.Plus de maux des hauteurs mais un froid...Après dix mois d'été, deux d'automne, voilà enfin le temps de claquer des dents quand je vous imagine dorer sous les premiers rayons de soleil Strasbourgeois..


Je prends alors mes quartiers dans ce charmant petit village, made for tourists certes mais qui n'en reste pas moins absolutly mimosa..


Là je rencontre Tilo, un Bavarois de plus avec qui je partagerais mes activités des deux jours suivant. Qui dit city touristique dit tour en veux tu en voila. Le premier sera en direction de la vallée de la luna, une merveille géologique de plus à l'autre bout du monde.

Le genre de moment ou on oublie que l'on est entouré de touriste et que le voyage après plus de six mois se fait fatiguant. Un instant qui dure plusieurs heures durant lesquelles tous les sens essayent de s'imprégner au maximum, et l'esprit qui réalise à quel point je suis encore une fois privilégiée d'assister à ce spectacle.


Légende : Petit aperçu de San Pedro dans les dernières lumières du jour puis divers clichés de la Vallée de la Luna.







jeudi 29 mai 2008

27 : uno beloleto de ida para San Pedro por favor!





























Ceci parle de mon trajet Salta (Argentine) - San Pedro de Atacama (Chili). De jour et en 9 heures, le temps de rencontrer pour la première fois les aléas du mal de l'altitude mais aussi assister à la diffusion d'un film unique sur les landscapes sud-américains. Les maux d'altitudes d'abord..Une apogée de 4200m ca donne ; mal à la cabeza, le coeur qui palpite au lieu de battre, tout le soi qui veut à tout pris sombrer dans le sommeil mais le corps en plein combat interne qui le lui empêche...

Pour ce qui est du reste, la description est difficile à faire par des mots, c'est bien simple ; jamais rien vu de tel. Imaginez être dans un confortable siège à regarder un reportage que l'on pourrait nommer "petites folies terriennes" sur Arte, cela 9h d'affilées...

Passage de l'enchevêtrement infini de montagnes, au decor rocheux de toutes les couleurs, en traversant une mer blanche de sel pour finir dans un desert foncé et voluptueux..
Légende : Quelques extrait du reportage...












lundi 26 mai 2008

23-27 : La belle Salta.
















Après vingt deux heures de bus bercés par le monologue de la mémé encore un peu trop en forme pour la parlotte, me voila enfin débarquée à Salta, ville au nord de l'Argentine.

Ici tout est différent, le climat (je retrouve à nouveau l'été à 30C), les gens sont à présent métissés, le rythme bien plus cool et chill'out que la bruyante Buenos Aires..Voila quelques unes de mes aventures tout au long de ces trois jours..

Une journée de plus à Salta, laquelle je décide d'optimiser en prenant le téléphérique pour capturer une vue panoramique de la ville.. Mais voila que mongolito entre en scène. Rien de compliqué, suffit de regarder la carte et suivre l'unique rue allant au téléphérique. Seulement, après une heure de marche, et voyant l'environnement se faire de plus en plus craignosse, débilito commence à se poser des questions..Après s'être renseignée, elle comprendra vite qu'elle a prit la rue dans le mauvais sens... Pas grave se dit elle, ce n'est que la centième fois, il faudra juste essayer de ne pas se tromper le jour de son mariage...

Apres ces une heure et demi de détour il faudra me réconforter à coup de cappuccino sur une terrasse ensoleillée. Là je recroiserais encore par le plus pur des hasards une autre tour du mondeuse rencontrée auparavant dans une hutte de treck au fin fond de la Nouvelle-Zélande...Apres avoir lunché en sa compagnie, me voilà repartie, cette fois sur la bonne voie, pour le téléféricó. Là je ferais la rencontre de André, charmant Argentin de Buenos Aires avec qui je partagerais un autre café et qui ne manquera pas de rehausser quelque peu ma culture en matière culture historico-ethnico-americo-latine..
Puis je m'exilerais pour deux jours à la campagne.. Pas moins de dix heures de chevauchée qui auront raison de mon dos pour les trois jours suivants. Je me fais ici accueillir comme une reine, enjoyerais comme il se doit une chambre pour moi toute seule après trois mois de fidélité aux dortoirs, remplirais enfin cette obligation de gouter au moins une fois au fameux steak argentin (et pour la fausse végétarienne que je suis, ca vaut effectivement un sacrée détour..). Et les paysages...il suffit de voir les photos qui en donnent un joli aperçu.


PS : au père qui ne lit visiblement pas les posts jusqu'au bout..cette merveuilleuse photos du grand père est bien trop pro pour être de moi. Je le rappel, juste un extrait d'une expo photo..
Désolé pour les accents, cette fois ci j'ai que l'aigu..alea des ordis qui ne parlent pas toujours francais..
Légende : Salta vue du téléphérique, diverses de mon sejour chez Enrique. La dernière, moi et mon amoureux d'un jour, Javier et sa chique de coca.

mercredi 21 mai 2008

21 : Cumpleaños muy feliz en la capital..











Ma semaine à Buenos Aires peut se résumer en évitant le roman.. Comme quantité n'est pas synonyme de qualité, je peux dire cependant que la richesse de mes expériences ici m'a fait absolument tomber sous le charme de cet endroit. Quelque part où je me verrais tout a fait étudier ou y construire un bout de vie.

Le jeu de séduction entre elle est moi commencera plus sérieusement un dimanche, quand, réveillée tôt bien décidée à profiter de ma journée, elle décidera de me faciliter largement la tâche...

Un soleil radieux, des parcs de toutes parts, marchés colorés, terrasses peuplées à tous les coins de rues, des gens visiblement aussi heureux et paisible que moi à ce moment là, des jongleurs, musiciens, show de Tango ruraux.. Besoin de rien de plus, juste peu être ce petit bonus de culture quand ce jour là je profiterais de la journée internationale des musées et en visiter trois d'entre eux for free..

Et puis ce 19 mai, jour où je pense avoir donné à l'historique de mes anniversaires celui le plus exotique.. Je serais entourée de toutes sortes de voyageurs, certains rencontrés la veille, d'autres une semaine auparavant au Chili, et même l'inesperée Anna qui débarquera à une heure à laquelle je ne l'esperais plus.
Et là l'image que je garderais sera celle de ce groupe d'une petite dizaine de personnes dont je ne suis pas particulièrement proche mais qui ne manquerons pas de me souhaiter chaleureusement mon compleaños feliz quand minuit sonnera. Puis André, grand bébé Brésilien ou le méchant flic de Sao Paulo me fera cadeau d'un énorme gâteau dulce&leche. Imaginer un gâteau d'une densité de l'ordre du béton, et dont le poids dépasse toute échelle culinaire..
Et là, je ferais honte à mes ancêtres boulangers..Pour honorer ce gateau, tous ces gusses m'empresseront de le couper d'une manière inédite, asociale et scandaleuse..J'hésite, puis me lance ; découpe un cercle au centre puis plongera mes doigts dans le coeur visqueux de cet ouvrage sous les applaudissements de mes compatriotes. Un deuxième moment dont je me souviendrais longtemps..

Puis celui ou j'ère comme d'habitude, sans but aucun, dans les rues d'une ville que je désire sentir toujours plus. Et voila que je retombe sur Albane, rencontrée pour la première fois in the middle of the désert en Australie puis une deuxième fois dans mon avion à Auckland et maintenant voila que je la croise dans un des recoins de la mégalopole.

Et pour finir on pourrait conter le moment ou je m'essayerai au Tango en compagnie de Sophie et sa copine Hollandaise. Deux heures de cette danse d'une complexité extraordinaire. On aura au début du mal à comprendre comment nous allions pratiquer après avoir récité les pas de base. Puis une armée d'Argentins plutôt très bon en la matière nous offrirons leurs épaules, leurs conseils, leurs sueurs aussi, tout au long de l'heure et demi restante.
Je ne m'attendais pas à des miracles, je reste la raidasse que j ai toujours été et même si cette caractéristique est censée s'appliquer très bien au tango, voila que ca ne le fait toujours pas... Je crois qu'il est temps que j'abandonne la perspective de n'avoir pas l'air ridicule quand je m'essaye à quelconque danse (Céline ma collègue de danse africaine pourra largement le confirmer).
D'autres histoires et d'autres experiences bien sur, j'en reste là pour aujourd'hui réservant le reste pour dans trois mois.

Légende : Extrait de la collection "Cuba" au palais des glaces de BA. Portrait que j'aime particuliement, lacune dans mes resultats photos.. - une femme ds un quartier très bourgeois de BA - Le jour de mon anniv - Une mamie extraordinaire ma cops de bus durant 22h jusqu'à Salta.. - Levée de soleil de mon coche cama.

Merci a tous ce qui ont penser à moi en ce jour où j'ai eu 22ans, en excusant aussi ceux qui ont oublié..

samedi 17 mai 2008

16-18 : Buenos Aires et histoire dôle..








L'histoire commence ce vendredi en fin d'après-midi quand, errant seule dans les rues de Buenos Aires, une jeune fille me courra après...Après cinq minutes de discussion et la rencontre de quelques autres personnes, je repartirais une carte de visites en main, un rendez-vous au dos de celle ci..

J'arrive comme prévu à 14h, échange les bises universellement hypocritement et tente de comprendre ce qui se passe. En voyant les autres ""modèles"" arriver je comprends vite que la qualité du casting est médium, voir même pourrie..
Des gens qui arrivent au compte goutte, filles super-artificielles et garconnets aux physiques excentriques qui pour certain n'en reste pas moins ingrats..
Je suis donc là pour un défilé télévisé qui aura lieu dans une semaine et, à la vue de mes collègues, même maquillés et photoshopés, je ne vois pas bien ce qu'ils pourront faire de nous...
On ne perd pas le nord, on est censé être dans la mode alors maintenant il faut défiler. Et c'est là que le spectacle prendra son caractère le plus pitoyable...

Ces nénettes gonflées à la silicone jettent violement leurs fesses d'un coté puis d'un autre affichant un air de "toute façon c'est moi la plus belle", tandis que les garconnets ondulent leurs épaules d'un air faussement cool... C'est décidé, je ne défilerais pas au milieu de ces animaux de cirque.
Je reste alors là, regardant cette scène zoologique orchestrée par ce producteur de mode raté homo-hystéro-maniaque dont le ridicule bloquera mes maxillaires tout au long de cette scène expérimentale..

Mais mon calvaire ne s'arrêtera pas là..il faut maintenant se dégager de tout ces mâles argentins en course pour la drague de la frenchie à coup de "ch" pleins la bouche...
Au bout d'une heure de cette mascarade, le vase prêt à déborder, je déciderais de quitter ce lieux complètement louffoque pour respirer l'air pollué mais frais de Buenos Aires.

Bilan : A vrai dire je n'avais pas une once d'attente dans les débouchés de cette aventure et je suis à présent très contente de pouvoir ajouter une péripethie unique de plus à mon tableau de bord. C'est ainsi que je vois ma vie et tout particulièrment la facon dont je la mène durant ce voyage ; se dire que toute expérience, quelle qu'elle soit, est bonne à prendre, peu importe si cela me correspond, il suffit que cela m'intrigue...

Légende : trois premières photos qui vous donnent une idee de la beauté de BA, principalement de par son architecture emplie d'histoire. les deux dernières sont prises du cimetière, aussi un lieux à ne pas manquer.

jeudi 15 mai 2008

11 - 15 : Argentina : Mendosa & la llegada a la capital

















Après une nuit dans mon dortoir de douze et un sommeil chamboulé pour cause de "psychose bedbucks" (puce de lit, la gale des backpackers), me revoilà retrainant mon fardo dans le metro puis à la gare de bus de Santiago. A peine arrivée devant celui censé me conduire à Mendosa, je retrouve le couple de Francais rencontré trois jours plus tôt à Valparaiso... Qui aurait cru que l'Amerique Latine elle-même est si petite?

Les trois frenchies embarquerons dans ce bus direction Mendosa, ville frontalière à l'est de l'Argentine. L'idée de faire sept heures de transport et de passer une frontière est des plus blasantes. Mais quand il s'agit de celle là...
Un paysage lunaire à couper le souffle, un désert de montagnes reflétant un camaïeu de brun-rose-beige, à perte de vue, une impression de retour en des temps préhistoriques.
Une attraction qui ne coutera à peine douze euros avec en bonus une possibilité de pratiquer son espagnol avec le douanier (Chili-Argentine : une des frontières les plus facile à passer. Plus je remonte, plus les minutes d'attentes peuvent se transformer en heures et les trois mots en espagnol en interrogatoire musclé - petite pensée pour Sophie qui a eu le malheur de ramener une pomme au Pérou..)

Arrivés à Mendoza et partage d'un dortoir avec mes trois nouveaux compañeros ; Le couple de parisien, et Anna, Allemande et tout juste vingt et un ans rencontrée dans le bus.
Le lendemain sera placé sous le signe de la marche, pendant trois bonnes heures, à la découverte de la ville de Mendosa. S'en suivra un repas et une passionnante discussion avec Anna dont la maturité n'aura cessée de me sidérer.

15 : Réveil de toute la joyeuse compagnie franco-allemande pour cette journée vélo dans les vignes autour de Mendoza (on greffe ici au groupe de base deux autres français étudiants a Valparaiso) . Après quarante cinq minutes de bus, nous voilà à Maipu. Pour une poignée de pesos nous louerons des vélos et, carte des bodegas en main, nous partirons pour les dix premiers kilomètres. Le but étant ici d'aller au bout du parcours puis remonter doucement de dégustation en dégustation, le pédalage censé être ainsi de plus en plus facile.

Première étape ; la bodega carinae tenue par une famille française. Visites des caves, explications puis dégustation que nos estomacs à jeun nous fera immédiatement sentir...

Nos papilles stimulées et nos sacs à présent alourdis par une bouteille de ce bon rosé argentin, nous voila repartis pour une autre bodega, une autre visite de cave et bien sur une autre dégustation. Notre culture en matière d'oenologie un peu enrichie nous voila repartis pour Mendosa, puis, une heure plus tard, je sauterais dans mon bus pour la capitale.

dimanche 11 mai 2008

09 : 3 baroudeuses dans le vent..


























Après ma petite balade à Viño del Mar, me revoilà rentrée à la casa. Là je ferais deux nouvelles jolies rencontres qui ne manquerons pas de m'apporter ce doux support feminin quand la route se fait trop solitaire. Par là je veux dire qu'enfin, après six mois où mon chemin ne croisera qu'extrêmement rarement d'autres voyageuses solitaires, je trouve enfin deux exemples de ces étranges spécimens. Sophie representera ici la Suisse avec ses 27 ans et toutes ses dents, et Sandra pour la Hollande avec 30 ans et tous ces centimetres (désole pour cette touche d'humour paternel) et enfin moi même, en bon bébé d'à peine 22 ans, la belle France.

Apéro prolongée avec d'autres de la casa puis deuxième nuit de rêve dans ces couettes hors categories.

09 : Nous voila, trois travelleuses reunies pour une journee sportive et culturelle. Nous voici parties à l'assaut de l'ex carsel (ou ex-prison) et de la casa de Pablo Neruda. Beaucoup de marche, une étrange expérience au contact de cette ancienne prison désaffectée où les images de femmes dénudées collées sur les murs des cellules témoignent de la réalité de l'emprisonnement et la visite de l'incroyable maison du poète dont la beauté et la situation peut largement expliquer l'inspiration dont il a bénéficié pour la plupart de ses célébrissimes oeuvres.
Les yeux pleins de culture et de toits colorés, nous revoilà rentrées à la casa pour nous consacrer à un brin de féminisme, tentant d'améliorer quelque peu nos conditions de routardes inmaquillés et aux pantalons informes, avant la party prévue pour cette dernière soirée. Repas et vin chilien, puis nous voila en route pour ce fameux club typique aux trois ambiances.
Et voici mes premiers pas dans la langue hispanique et comment j'ai appris à rembarrer, aidée par mes collègues féminines, des dizaines de chiliens appâtés par cet exotisme européen.
Une soirée mémorable surtout au regard de son caractère authentique sud-américain, de cette sensation d'être immergée dans une foule, même si différente, qui soit reunie dans le même but de fête et de partage...Et puis celle de danser sur du Davis Guetta (vos m'excuserait mais c'est la situation qui fait que Guetta devient spécial), du bon drum'n bass doublé de dancehall chilien et de lourd hip-hop underground, le tout saupoudré de cette atmosphère décalée et immaculée de ce fashionnisme français m'as tu vu.

07 - 08 : Valsparaiso and around

















Ps : Toutes les photos de ces 2 posts sont issues de celle que j'appelle ma "shitty camera". Dans l'obligation de redoubler de prudence et proteger ma "master camera", et ayant entendu des rumeurs de raffle à la volé d'appareils photos, tout specialement au sein de cette ville, j'ai prefere ne pas tenter el diablo.
C'est donc reparée de mon jetlag et dotée à nouveau de mes ailes super-sonic de voyageuse, me revoila sur les traces de Celine à la decouverte de Valparaiso, ville côtière à 2h de bus de Santiago.
Apres avoir lutter contre les pentes à 90 degres (la ville est tellement pentue qu'elle est parsemée de ces fameux "ascenseurs de rue") , me voila enfin installée a la "casa adventura" dont le majeur atout sera d'offrir un dej´garguantuesque et des lits "comme chez mémé", coiffée de couettes mouelleuses à souhait. Et là je peux vous assurer qu'après avoir changé de lits plus de 120 fois en 6 mois, l'effet est carrement jouissiffe..

Trève de fantasmes de travelleurs maltraités par cette rustre vie (!!!), l'effet de cette ville se fait sentir dès la 1ère seconde pour toute personne un minimum sensible à ces differentes athmosphères exotiques.

Commencons par le cadre. Tout un enchevetrement de rues pavées, ces dernières bordées de maisons montrant fierement leurs couleurs vivent. Les murs sans proprietaires ne ce font pas ici marcher sur les pieds dans cet intense concours a la vivassité. Ils arborent pour un grand nombre des graffitis (à ne pas confondre avec les tags tous degueulassent de chez nous..) racontant une part de culture latino-americaine.
Et puis l'ambiance, comme si les murs transpiraient d'histoire, de lutte, de chaleur, de joie..Et cette chose incomprehensible qui se plaque alors sur le regard des gens et s'imprègnent dans l'air des cafés de la ville. Difficile à décrire, je sais au moins que Célich. saura comprendre ce que je veux dire..

Puis le visiteur naif montent à grand effort sur une des rues hautes de la ville, comme la fameuse caille Alemana par exemple, se retourne, et découvrira bouche ouverte, un "Woaa" à sa sortie, une vue panoramique inedite. La mer tombant dans le brouillard, puis cette mosaique de toits colorés a perte de vue..pas pire..

Retombons sur terre et revenons a la casa de las couettas mouellas pour faire la rencontre de Klint l'Australien exilé ici depuis 3 ans pour cause d'histoire d'amour avec l'Amerique du sud. 1ere sortie dans le monde nocturne latino, rien de bien tardif, juste un 1er appercu de ce qui règne ici et definitivement, j'adhère..

mardi 6 mai 2008

05 : Le jour le plus long et la llegada en Chile















05 mai 2008

Enigme : Qu'est ce que cette journée la plus longue de ma vie?
Elle se traduit par deux petit dej', deux déjeunes et trois diners, deux periodes de jour et deux de nuit, une première partie sur un continent et une deuxième sur un autre, un jetlag carabiné et une drôle d'impression que le temps s'est arrêté..

Solution théorique :
24 - 8 = 16, puis 24 + 16 = 40 (vous trouvez ici rien de logique? Ai-je été un jour douée en math?)
Solution pratique :
Voler d'un point A à un point B séparé l'un de l'autre par l'océan Pacifique.
Solution appliquée à mon exemple :
Vol de la Nouvelle-Zélande au Chili, départ le 05/05 à 20h et arrivée le 05/05 à 16h. Nous y voila, ce 05 Mai a dépassé les limites du temps et s'est offerte la folie de durer 40h...

Elargissement métaphysique (!!)
Serais-je maintenant plus veuille que quelqu'un né le 19/05/86 et n'ayant pas traversé le Pacifique?

Trêve de boutâdes et de considérations totalement inutiles me voila quand même arrivée au Chili après cinq d'attente à Auckland et 10h d'avion à épuiser le stock de films et jeux videos n'arrivant pas a trouver le sommeil (j'oubliais de preciser qu'à ce moment là je suis en compagnie d'Albane, autre tourdumondeuse rencontrée auparavant dans le désert australien). Arrivées heure locale 16h, la temperature externe est de vingt cinq degrés, les gens parlent espagnol, nous pas, et seule une bonne nuit de sommeil pourra me faire definitivement tourner mon cerveau en mode "America del Sur".

06/05 : Enfin le 6! Une nuit assez marginale due au jetlag.. 20h-00h, puis un éveil jusqu'à 5h30 à faire des cours/tests d'espagnol sur internet, les aurevoirs à Albane qui partira aux aurores pour son avion direction l'île de Paques, puis les yeux qui piquent et redodo de 6h à 9h. Petit dej' offert par la maison puis avec toutes ces bonnes choses dans le ventre, je me sentirais enfin un peu plus d'attaque pour ma première expedition dans la capitale chilienne. Métro jusqu'au centre, petite ballade à travers les rues encombrées et déjà je réalise à quel point le mythe de "l'amerique du sud dangereuse" est faux..(avant qu'on me traite d'inconsciente, je précise qu'ici je ne généralise pas à tous les pays d'Amérique latine!). Certes, je suis une Gringa et quelques chillenos ne manqueront pas de me le rappeler à coup de sifflements et de mots jettés par les fenêtres de voitures, mais cette difference n'est ici absolument pas signe d'insécurité, physique du moins... Aussi que le metissage est ici très légé, que la vie semble, à très peu de chose près, aussi developpée que la nôtre et que, relativement à cette derniere idée, les prix sont bien plus élevés que ce que j'avais imaginé. Pas plus de constatation pour aujourd'hui, mes résidus de jetlag me ramène à la realité de la sièste qui m'attend de pied ferme..

Legende : couché de soleil sur Santiago de Happy House ou je loge en ce moment.

Reponse aux comments
- Sophie à qui je fais mes excuses publiques pour lui avoir fait ratter son entretien d'embauche alors qu'elle m'emmener a l'aeroport..
- Fred ou "cheese-jesus" qui est responsable de ma défrustration fromagère en nous en piquant à 2 reprises du boulot..
- Valichon que je n'ai pas essayer d'appeller..et avec qui je tchine son cocktail parisien a coup de Pisco sour chilien.
- La riomz psychosée des maladies (bon c'est mieux de l'etre trop que pas assez..et le je ne me cite pas su tout) qui a interet de me dire rapidement comment s'est passé son arrivée asiatique
- A la guapissima anais del Puebla! no entiendo todo tu mensaje pero va a mejorarme..Hay que porque aqui nunca habla inglès..Espero que tu exam se pasaba bíen, tu es la màs fuerta! (Por favor, no te burla de mí, sabe que mi español es merdissima..)

dimanche 4 mai 2008

30/04 - 05 : Auckland ou ma derniere escale dans la western life..

























30 ; Une arrivée bien matinale à la capitale, je prends mes quartiers dans un hostel sur Ponsonby road conseillé par Tibo, rencontre néo-calédonienne faite a Roturua. Je ne vais pas ici prendre le temps de décrire cette petite semaine a Auckland, non pas qu'elle n'en vaille pas la peine, bien au contraire.. Ces cinq jours ont même été des plus exaltants, fait de balades, french times inoubliables, rencontres uniques, chouilles interminables et de derniers moments de chill'out au sein de la confortable Western Life.

Ce stade du voyage marque encore un tournant important ; le retour à la différence, l'état de "blanc" dans un système qui n'est pas le notre et le départ pour 3/4 mois de "traveller's life" faite de challenges et de bouleversements culturels.

Ce fut un choix que celui de restreindre à trois mois ce voyage au coeur de la vie industrialisée, afin de m'offrir six autres mois la où j'apprendrais le plus grace au fossé séparant ma culture et celle appartenant aux asiatiques puis maintenant aux latino-americains.

C'est bien une aventure moins facile que celle consistant à crapauter en Australie ou chez les kiwis, mais qui est largement récompensée par ce que l'on apprend sur soi, son rapport aux autres, ses capacités d'adaptation, de compassion et d'ouverture à la différence.

05 : C'est alors que je quitte la Nouvelle-Zélande pour l'Amérique du Sud emplie d'un sentiment ambivalent ; mélange d'excitation et d'appréhension, de déstabilisation face à l'inconnu et d'une veritable énergie à vouloir apprivoiser ce nouvel endroit de la planète qui m'attend.

Quelques données plus concrètes : je prends l'avion cette apres-midi à 17h30, arrivée à Santiago à 12h le lendemain. Beaucoup d'heures de vol et quelques unes de décalage horaire. Je pense très vite quitter Santiago pour Valparaiso (sous les conseils de Celine, ma conseillère de voyage pour l'Amérique du sud) puis passer assez rapidement en Argentine.


Légende photo : Vue d'Auckland de Ponsonby Rd - Auckland de Mt Eden son le cratère verdoyant - soirée frenchie a coupe de Pastis, 1664 et fromage qui pue bien sur!

Réponses aux comments :
1) Que cette Heloise se manifeste et decouvre son identite! 2) Gode & PeiPei : un grand merci a la crème de la javateam' de me soutenir de cette maniere! Et pr la famille qui vont finir par croire que je suis alcoolique, se mettre la tête a l'envers signifie bien evidement faire le poirier.. 3) Big up' aux bloggers fidel'crew (surtt les soeurettes, mum, val', anais et ts les autres) pour leurs jolies compliments et leurs mots d'encouragenements qui en sont pour beaucoup dans l'application que je mets à actualiser souvent ce blog. 4) Bonne chance à l'escovienne qui repart aujourd'hui rejoindre son cheri en Australie avant de parcourir l'Asie. Qui aurait cru que Eschau, ce bourg alsaciens aurait pu faire grandir des graines de voyageuses?

Hasta la vista compagneros!