


Après une nuit dans mon dortoir de douze et un sommeil chamboulé pour cause de "psychose bedbucks" (puce de lit, la gale des backpackers), me revoilà retrainant mon fardo dans le metro puis à la gare de bus de Santiago. A peine arrivée devant celui censé me conduire à Mendosa, je retrouve le couple de Francais rencontré trois jours plus tôt à Valparaiso... Qui aurait cru que l'Amerique Latine elle-même est si petite?
Les trois frenchies embarquerons dans ce bus direction Mendosa, ville frontalière à l'est de l'Argentine. L'idée de faire sept heures de transport et de passer une frontière est des plus blasantes. Mais quand il s'agit de celle là...
Un paysage lunaire à couper le souffle, un désert de montagnes reflétant un camaïeu de brun-rose-beige, à perte de vue, une impression de retour en des temps préhistoriques.
Une attraction qui ne coutera à peine douze euros avec en bonus une possibilité de pratiquer son espagnol avec le douanier (Chili-Argentine : une des frontières les plus facile à passer. Plus je remonte, plus les minutes d'attentes peuvent se transformer en heures et les trois mots en espagnol en interrogatoire musclé - petite pensée pour Sophie qui a eu le malheur de ramener une pomme au Pérou..)
Arrivés à Mendoza et partage d'un dortoir avec mes trois nouveaux compañeros ; Le couple de parisien, et Anna, Allemande et tout juste vingt et un ans rencontrée dans le bus.
Le lendemain sera placé sous le signe de la marche, pendant trois bonnes heures, à la découverte de la ville de Mendosa. S'en suivra un repas et une passionnante discussion avec Anna dont la maturité n'aura cessée de me sidérer.
15 : Réveil de toute la joyeuse compagnie franco-allemande pour cette journée vélo dans les vignes autour de Mendoza (on greffe ici au groupe de base deux autres français étudiants a Valparaiso) . Après quarante cinq minutes de bus, nous voilà à Maipu. Pour une poignée de pesos nous louerons des vélos et, carte des bodegas en main, nous partirons pour les dix premiers kilomètres. Le but étant ici d'aller au bout du parcours puis remonter doucement de dégustation en dégustation, le pédalage censé être ainsi de plus en plus facile.
Première étape ; la bodega carinae tenue par une famille française. Visites des caves, explications puis dégustation que nos estomacs à jeun nous fera immédiatement sentir...
Nos papilles stimulées et nos sacs à présent alourdis par une bouteille de ce bon rosé argentin, nous voila repartis pour une autre bodega, une autre visite de cave et bien sur une autre dégustation. Notre culture en matière d'oenologie un peu enrichie nous voila repartis pour Mendosa, puis, une heure plus tard, je sauterais dans mon bus pour la capitale.
1 commentaire:
Salut ma Popo !
On reconnait la bonne alsacienne qui apprécie la visite des caves et les dégustations de vins.....
Mille bisous
Ta Mum
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