Voici mes premières réflexions sur l'Inde ;
"Je me renseigne auprès des locaux paraissant pouvoir me répondre sur le sujet. Dès que j'annonce le thème de mes études, "psychologie", je reçois simplement en réponse des sourires amusés et des rires moqueurs. Après avoir précisé mes questions, j'apprends qu'ici les structures existent de même que la profession de psychologue et les études qui y mènent. J'ai même eu une brève expérience directe avec la psychose quand, dans les rues de Rishikesh un vieux édenté au regard vitreux m'agrippera et me dira : "I m schizophrenic madame". Autant dire qu'à ce moment là on est plus tenté par fuir le plus vite possible que d'entamer un entretient clinique..
La question la plus importante est à mon sens : "l'Inde et la pratique de la psychologie dans sa visée curative sont elles deux notions qui peuvent cohabiter?
Il me semble que non, et mon avis sera appuyé par d'autres observateurs avertis à qui j'aurais soumis le débat.
Non, pour la raison que la majorité des indiens ont comme préoccupation première, avant celle de la recherche de l'équilibre parfait entre ca, moi et surmoi, celle la plus élémentaire en ce bas monde : manger!
Une deuxième raison à cette négative ; les indiens sont terre à terre et pragmatiques. Les seules notions impalpables qui les touchent semblent être de nature religieuses. En ce sens, la psychologie en tant que "voie de guérison de l'âme" s'apparente ici tout à fait à la fonction de la religion (hindouiste majoritairement mais aussi bouddhiste, musulmane et autres plus minoritaires).
Pour la plus grande masse, le psychologue se substituera alors aux Gurus, Sadhus, Gange sacré et feu purificateur. Pas de face à face, juste un individu qui, par différentes méthodes inscrites dans sa culture, va tenter de se laver de ses pêchers tout en purifiant son âme.
L'indien voit donc un peu plus loin et n'espère pas voir les bénéfices de ses efforts dans sa présente vie, tant dis ce que nous, babylonniens torturés, ne tournons qu'autour de notre petite personne recherchant à tout prix l'adéquation de cette dernière avec son environnement au sens large.
Et là nous en revenons à cette incompréhensible constatation ; ici les plus pauvres vivent avec le sourire tant dis ce que beaucoup d'entre nous ont tout, sauf la joie de vivre... Si le bonheur n'est pas lié au confort matériel qui est censé l'engendrer, alors à quoi?
A suivre
Ps : Vos suggestions sont les bienvenues!
Il me semble que non, et mon avis sera appuyé par d'autres observateurs avertis à qui j'aurais soumis le débat.
Non, pour la raison que la majorité des indiens ont comme préoccupation première, avant celle de la recherche de l'équilibre parfait entre ca, moi et surmoi, celle la plus élémentaire en ce bas monde : manger!
Une deuxième raison à cette négative ; les indiens sont terre à terre et pragmatiques. Les seules notions impalpables qui les touchent semblent être de nature religieuses. En ce sens, la psychologie en tant que "voie de guérison de l'âme" s'apparente ici tout à fait à la fonction de la religion (hindouiste majoritairement mais aussi bouddhiste, musulmane et autres plus minoritaires).
Pour la plus grande masse, le psychologue se substituera alors aux Gurus, Sadhus, Gange sacré et feu purificateur. Pas de face à face, juste un individu qui, par différentes méthodes inscrites dans sa culture, va tenter de se laver de ses pêchers tout en purifiant son âme.
L'indien voit donc un peu plus loin et n'espère pas voir les bénéfices de ses efforts dans sa présente vie, tant dis ce que nous, babylonniens torturés, ne tournons qu'autour de notre petite personne recherchant à tout prix l'adéquation de cette dernière avec son environnement au sens large.
Et là nous en revenons à cette incompréhensible constatation ; ici les plus pauvres vivent avec le sourire tant dis ce que beaucoup d'entre nous ont tout, sauf la joie de vivre... Si le bonheur n'est pas lié au confort matériel qui est censé l'engendrer, alors à quoi?
A suivre
Ps : Vos suggestions sont les bienvenues!
4 commentaires:
"Si le bonheur n est pas lie au confort materiel et psychologique qu il est cense engendrer, alors a quoi?"
En admettant qu'on parle du bonheur en général, la joie de vivre appelons la comme on veut... cela va de soit qu'un concept aussi abstrait et immateriel ne puisse pas "s'acheter" ni être le fruit d'aucune possession ou consommation de la matiere. Peut faut il se suffir à soit même et ne pas se comparer aux autres sinon on en deviendrait vain ou vaniteux.
Pour ce qui est des maladies ou handicapes mentaux c'est une autre question que la recherche du bonheur, pour conclure sur le bonheur, encore faut il savoir quelle forme de bonheur chercher et quel "bonheur" est le bon. Effet un bonheur dont la quête est plus exaltante que son accomplissement est assurément éroné.
Je suis tout à fait daccord...
Bien que cette explication soit une reprise, difficile de complèter ce qui vient d'être dit!
Nous sommes des perpetuels insatisfaits! et c est bien souvent ceux qui ont tres peu qui sont prets a donner beaucoup!
bon je trouve dommage que ce sujet tombe à l'abandon, alors retroussons nos manches!
"Nous sommes des perpetuels insatisfaits!"
--> Peut etre somme nous perpetuellement insatisfaits car nous ne recherchons tout simplement pas une satisfaction durable? En admettant qu'un tel bonheur puisse exister biensur. Si nous ne trouvons pas le bonheur peutre est ce par ce que nous le cherchons dans l'attachement à des "objets" dont leur impermanence conditionne l'inconstance du bonheur qui en découle. Et je pose donc la question suivante: l'etre humain est il capable de trouver le bonheur sans attachement, et un bonheur durable qui plus est?
"et c est bien souvent ceux qui ont tres peu qui sont prets a donner beaucoup!"
--> certes oui, mais aussi faut il ne pas oublier que les gens se regroupent souvent par niveaux social et ceux qui ont tres peu ont plus besoin de s'entre aider que les "autres". En effet ceux qui ne manquent de rien n'ont pas besoin de se faire aider et comme ils vivent aussi en se regroupant ils n'ont donc pas necessairement l'occasion d'aider leur prochain, bon je sais je m'éloigne du sujet initial...
PS:Jean, d'Eschau.
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