9 ; Agra

7/12 ; Départ de Puskar ou la deuxième phase de mon émancipation... Quatre heures de bus locaux prévus, seule, pour arriver à Jaipur et rejoindre Romain.
Au final je rencontrerais un couple de touriste à la gare routière, Elena l'Australienne et ? le Hollandais. Trente minutes, une heure, une heure trente plus tard toujours pas de bus et l'odeur de l'embrouille se faisant de plus en plus forte... Au bout de 1h45 de retard, le subterfuge matérialisé par un joli taxi se présente enfin sous notre nez. Il n y a donc jamais eu de bus mais juste un taxi qui veut nous faire payer 100RS de plus par personne. Et là je remercie toute instance supérieure d'avoir mis ces deux baroudeurs avertis sur mon chemin. Ils ne plierons pas et nous partirons finalement en taxi jusqu'à Jaipur pour le prix du bus. A ca je rajoute l'avantage d avoir connue Elena absolument adorable qui s'empressera de me donner ses coordonnées à Sydney.

8/12 ; Arrivée à Agra.

Tranquillement installés dans notre chambre glauquissime que nous parviendrons tant bien que mal à customiser avec lumières aux bougies et fresques de moustiques écrasées sur mur crasseux. Cette arrivée à Agra fut cependant ponctuée de fous rire mythiques...

D'abord le train et la remarque de Romain sur le vendeur de Tchai : "Ho, le pauvre t'as vu son dos?" Moi, toujours pragmatique, le remettra sur terre en moins de deux "Mais non romain, c'est juste une pile de gobelets..."(places au niveau de sa colonne vertébrale, J'avoue qu'a des dizaines de mètres la confusion aurait pu être possible mais là...) .

Le deuxième round du fou rire sera le soir, qu'en j'entamerais la discussion redoutée "intimité aux toilettes". Après quelques simulations de "prout" et de "plouf" nous en viendrons à la conclusion qu'à l avenir le masquage du bruit sera inutile car de toute façon tous les "prouts" et "ploufs" sont universels. Et bien sur vient le moment de la prise de conscience "mais de quoi on parle là?" En même temps, nos un mois et demi de collocation se profilant à l'horizon, aborder d'emblée ce genre de sujet n'est pas chose inutile.

9/12 ; Motivation matinale pour la visite de Fathepur Sikri, ville royale en ruine à une heure d'Agra (cf. Photos). Jolie site, joli visite mais épuisant... Ici chaque déplacement se mérite au prix d'intenses périples en bus locaux mais surtout d'harcèlements incessants. Plus l'endroit est touristique, plus il faut se battre contre les escrocs, se débarrasser de ceux qui vendraient leur propre mère et les derniers qui mangeraient cette dernière pour me voir nue... J'exagère bien sur... Juste pour dépeindre quelque peu l'ambiance...

A demain pour une nouvelle journée intense au Taj.