05 : Ko Lanta

Après le bateau, le bus, le taxi et le minivan (surement prévu pour le standard de taille Thai, ma tête à un centimètre du plafond je me prends des baignes à chaque excroissances routières), me voila atterrie à Trang, ville moyenne dans les terres au Sud Ouest de la Thailande. Itinéraire prévu, Ko Lipe mais le hasard en décidera autrement. Flanant devant les tableau de l'agence de voyage de ma guesthouse, j'opterais plutôt pour partir dès le lendemain à Ko Lanta, moins loin et moins cher (j ai là la vague impression d'être le petit vieux de la pub de l'Euromillion qui tourne son globe et choisi une destination au hasard).

C est parti dès dix heures du matin, pour cette fois un taximoto, un minivan et deux feries (ils semblent être ici adeptes du multi transport) qui me feront finalement arrivée à Ko Lanta (pas l'endroit du jeu télé, encore une arnaque de nos chers médias), en début d'après midi. Là je ne tiens pas une seconde, après avoir mis en deux minutes ma mini chambre en un bordel digne de ce dont je suis capable, j'enfile mon maillot tout moisi et court me baigner. Douce récompense après ces deux jours de trajet transpirant. Ici la population est beaucoup moins dense qu'à Ko Phagnan et plutôt composée d'amoureux, de familles et de "vieux", ce qui me convient à merveille car j'avoue que les bandes de jeunes dans le trip "murge-teuf-drague" m'agressent plus qu'autre chose. Peut être que la solitude me rend plus sage et j'ai bien l'intention de la mettre à contribution pour avancer un peu dans mes réflexions personnelles. Ces deux premiers jours ont donc été ponctués de playa, balades en moto, sirotage de milkshake sur transat, bref rien de bien violent. Je pense pas en faire beaucoup plus pour le temps que je serais ici, pas par flemardise (quoi que?) mais surtout parce qu il semble tout simplement rien n'avoir de plus sportif à faire (sauf si on considère que le snorkeling est un sport ce dont je doute...)